Déclaration
Résumé
Le monde n’ayant aucun plan lorsque la pandémie a éclaté, chaque pays a dû développer sa propre formule, a dit avoir constaté M. LUIS LACALLE POU, Président de l’Uruguay. La meilleure version de cette pandémie est que l’humanité a su montrer sa faculté d’adaptation et de survie, et la mauvaise, c’est que la COVID-19 a révélé des inégalités structurelles et des problèmes éthiques dans toutes les sociétés. Soulignant la « vocation démocratique » de l’Uruguay, le Président a affirmé que les libertés individuelles y sont sacrées et dénoncé la fausse dichotomie entre ces libertés et l’action publique. Les libertés individuelles, a-t-il professé, ne peuvent être conçues sans la responsabilité et la solidarité. En Uruguay, les citoyens ont montré que l’exercice responsable de leurs libertés permet une meilleure gestion de la pandémie.
Au niveau national, a poursuivi le Président, le monde a vécu la course contre la montre pour développer les vaccins, lesquels ont été mis sur le marché en un temps record. Mais les pays ont dû les acheter eux-mêmes, alors qu’un vaccin est essentiel pour recouvrer les libertés individuelles, dont la liberté de commerce et d’accès aux marchés. Au moment où l’Uruguay s’ouvre davantage au monde, a dit le Président, il nous faut plus de coordination entre les blocs et les grandes puissances. Il en a profité pour s’attarder sur les violations des droits de l’homme commises par certains gouvernements, devant lesquelles « nous ne pouvons rester silencieux ». L’abus de pouvoir, a martelé le Président, est contraire aux libertés, et il semble, a-t-il estimé, que certains gouvernements « ont peur » de leur propre peuple. Il a conclu en appelant à la création d’un mécanisme financier qui permettrait aux pays de poursuivre leurs progrès en matière de développement durable.