Déclaration
Résumé
Par message vidéo préenregistré, M. GURBANGULY BERDIMUHAMEDOV, Président du Turkménistan, a estimé que la réalité mondiale ainsi que la nature et les tendances des processus politiques, économiques et sociaux exigent une coopération plus étroite et plus coordonnée entre pays et entre grandes organisations internationales pour parvenir à l’objectif principal de la paix et de la sécurité internationales, des progrès dans le développement durable et de la préservation de la base juridique et institutionnelle de l’ordre mondial moderne. L’efficacité d’une telle coopération, a-t-il prévenu, dépendra de la faculté à trouver un dénominateur commun entre les intérêts nationaux et les priorités et objectifs mondiaux. Aurons-nous le sens des responsabilités, la vision et la volonté politique nécessaires pour surmonter les désaccords, les différends tactiques et les différences d’approches et d’évaluation pour nous concentrer sur la matérialisation des objectifs de développement et résoudre les problèmes mondiaux les plus aigus ? s’est demandé le Président.
Très franchement, a-t-il avoué, nos efforts contre la COVID-19 et ses conséquences socioéconomiques sont toujours insuffisants. La pandémie, a-t-il estimé, a révélé les échecs systémiques de la réponse internationale. Ce n’est qu’unis, a-t-il prévenu, que les États membres et les institutions de l’ONU pourront créer les conditions nécessaires au succès. Le Président a promis qu’il poursuivra ses efforts pour redynamiser « la diplomatie scientifique ». Il a voulu qu’au cours de cette session, l’on institutionnalise par exemple le Centre d’Asie centrale pour l’épidémiologie, la virologie et la bactériologie. Il faut aussi travailler à la résilience du système de transport international face aux situations d’urgence, a-t-il ajouté, en citant la résolution sur les modes de transport au service du développement pendant et après la pandémie que l’Assemblée a adoptée, à l’initiative de son pays, le 29 juillet dernier.
Le Président a cité une autre résolution de l’Assemblée, celle sur l’importance des politiques de neutralité pour le maintien de la paix et la sécurité internationales et pour le développement durable, adoptée le 7 décembre 2020, une nouvelle fois, à l’initiative de son pays. Également à l’origine de la proclamation de 2021 comme Année internationale de la paix et de la confiance, le Turkménistan, a poursuivi le Président, compte convoquer une conférence internationale, au mois de décembre, sur cette question qui devrait devenir un élément permanent de l’agenda stratégique des Nations Unies. Nous avons aussi, a-t-il dit, présenté un projet de résolution sur la coopération régionale et internationale au service de la paix, de la stabilité et du développement durable en Asie centrale, afin de créer des mécanismes de dialogue en Asie centrale. Le Président n’a pas oublié d’attirer l’attention sur sa proposition d’établir une zone de paix, de confiance et de coopération dans sa région.
Le monde entier, a-t-il reconnu, suit la situation en Afghanistan. Il a promis une aide économique et humanitaire globale, dont la finalisation des projets d’infrastructures. Notre disposition de « pays voisin et neutre » à nouer des contacts et à créer les conditions nécessaires à la réalisation rapide de la paix, de l’harmonie et de l’unité en Afghanistan demeure inchangée, a souligné le Président. Il a conclu sur la question du financement du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et proposé la convocation d’une conférence sur la question, avant d’exprimer son attachement à la recherche de solutions à la catastrophe écologique de la Mer d’Aral et à l’idée de créer, à cet égard, un programme spécial des Nations Unies.
Déclaration complète
Lire la déclaration complète, en PDF.
Photo
Sessions antérieures
Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.