Assemblée générale
    Déclaration
    Estonie
    Son Excellence
    Kersti Kaljulaid
    Président
    Kaltura
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    Résumé

    Mme KERSTI KALJULAID, Présidente de l’Estonie, a souligné que le monde a pu rester en contact pendant la pandémie grâce à Internet.  « À travers les larmes que nous avons versées pour nos chers disparus, du fin fond du désespoir et de la dévastation, des solutions ont émergé qui nous permettront de devenir des sociétés meilleures, plus égalitaires. »  La Présidente a estimé que la pandémie a montré que le monde, s’il concentre ses efforts, peut relever tous les défis.  Elle s’est ainsi dite encouragée par la lutte contre les changements climatiques, aussi périlleuse que celle contre la pandémie.  Si nous luttons avec la même ferveur que celle dont nous avons fait preuve pour trouver des vaccins, alors cette décennie pourrait être celle du grand relèvement, a dit la Présidente.  « Si nous échouons, elle marquera au contraire le début de la fin. »

    Elle a ensuite déploré les guerres en Ukraine et en Syrie, avant de dénoncer les régimes autoritaires, comme celui du Bélarus, qui use de nouveaux outils hybrides pour attaquer les sociétés démocratiques.  Elle a insisté sur l’énormité des besoins humanitaires en Afghanistan, plus de 18 millions de personnes ayant besoin d’une aide.  Elle a mis en garde contre un recul pour les Afghanes, avant d’indiquer que les femmes ont été très touchées par la pandémie partout dans le monde.  La Présidente a appelé à renforcer la campagne vaccinale dans le monde pour mettre fin à la pandémie et favoriser la reprise.

    La transformation technologique, a-t-elle poursuivi, doit aller de pair avec le respect intégral des libertés fondamentales.  Elle a insisté sur le potentiel du numérique pour combler le fossé entre les pays, « évidemment, sans conforter dans leur position les régimes répressifs ».  Les outils numériques doivent être utilisés au bénéfice des citoyens, et pas pour leur oppression.  La Présidente a rappelé que son pays est l’un des créateurs du cadre normatif pour un comportement responsable des États dans le cyberespace, dont le cœur doit être le respect du droit.  L’Estonie, membre du Conseil de sécurité, a organisé les premières discussions de l’année.  

    Les pays répressifs, a-t-elle encore dit, exportent ce qui se passe chez eux, dont la peur.  C’est pourquoi nous devons parler de la répression au Bélarus, nous montrer solidaires face au comportement « agressif et déstabilisateur du régime d’Alexander Loukachenko » et reconnaître que la volonté de la nation du Bélarus doit seule façonner son avenir.  Elle a aussi voulu que l’on n’oublie pas la situation en Crimée et dans l’est de l’Ukraine.  La sécurité de l’Ukraine est aussi la nôtre, a-t-elle martelé, et a souligné que son pays a veillé au Conseil de sécurité à ce que l’agression de la Fédération de Russie dans le Donbass et son annexion illégale de la Crimée demeurent inscrites à l’ordre du jour.  En conclusion, elle a appelé à la solidarité dans la réponse aux défis actuels.

     

    Source :
    https://press.un.org/fr/2021/ag12366.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Kersti Kaljulaid (Président), Estonie Photo disponible ultérieurement
    Photo ONU

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