Déclaration
Résumé
M. JORGE CARLOS DE ALMEIDA FONSECA, Président de Cabo Verde, a dépeint son « petit pays insulaire », dispersé à travers la ceinture sahélienne atlantique. C’est aussi une grande nation, a-t-il dit, avec une vaste diaspora répartie aux quatre coins du monde. Mais l’émergence de la pandémie de COVID-19, de manière brutale, a déconstruit l’économie qui avait connu une croissance d’environ 6%, attaquant les secteurs de base tels que le tourisme, et les transports et la demande intérieure, et entraînant un manque de protection sociale, le chômage et l’aggravation de la pauvreté. Avec l’inflation, le déficit budgétaire, la dette, et une croissance économique « en chute libre », la pandémie a généré une récession sans précédent, s’est plaint le Président.
Mon pays n’a pas réagi avec résignation, mais avec détermination, a toutefois témoigné M. Fonseca. Le Cabo Verde a défini une vision commune pour 2030, intitulée « Cabo Verde Ambition 2030 », afin de relancer le processus de développement durable et de mieux reconstruire à partir des leçons apprises et des opportunités qui ont émergé de la crise. S’il s’agit notamment d’attirer les investissements directs étrangers à court et moyen terme, la priorité actuelle reste de lutter contre la COVID-19. Des succès importants et constants ont été enregistrés, tant dans la réduction des taux de transmission que dans le taux de vaccination de la population éligible dont 74% ont déjà reçu au moins une dose, l’objectif étant d’atteindre 85% d’ici à la fin du mois d’octobre. La reconnaissance réciproque des certificats de vaccination et la révision des avertissements aux voyageurs sont des mesures sur lesquelles le Cabo Verde a travaillé pour booster le secteur du tourisme, a indiqué le Président.
Il a ensuite rappelé que le Cabo Verde est membre de l’Association des petits États insulaires (AOSIS) qui milite en faveur de mesures de soutien international globales et différenciées. Dans ce contexte, a-t-il plaidé, l’adoption par consensus de l’Indice de vulnérabilité multidimensionnelle (MVI) applicable aux petits États insulaires en développement (PEID), en ce qui concerne les trois dimensions du développement durable -économique, sociale et environnementale-, devraient pouvoir faciliter à la fois la classification du niveau de développement de ces pays et leur éligibilité à des mesures de soutien, permettant ainsi la mise en œuvre effective des engagements établis dans les Orientations de Samoa. Enfin, a conclu M. Fonseca, les PEID, leurs problèmes, défis et solutions, devraient être présents au Sommet du futur recommandé par le Secrétaire général.
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