Déclaration
Résumé
« Nous n’avons pas fait bouger les choses! », a déploré Mme MIA AMOR MOTTLEY, Première Ministre de la Barbade, notant que lors de son premier discours, en 2018 à la tribune des Nations Unies, elle avait déjà fait observer que « le monde semblait dangereusement similaire à celui d’il y a 100 ans ». À travers une série de questionnements, elle a décrié les inégalités d’accès aux vaccins et dénoncé l’inaction de certains face à la pandémie. Combien de variantes de la COVID-19 doivent apparaître, avant qu’un plan de vaccination mondial ne soit mis en œuvre? Combien de décès avant que 1,7 milliard de vaccins excédentaires ne soient partagés? s’est-elle insurgée.
Elle a poursuivi en abordant le sujet de la citoyenneté numérique à l’époque des fausses informations. Relevant que les États Membres s’étaient réunis avec empressement pour défendre le droit des États à taxer les entreprises numériques, elle a déploré le manque de protection des citoyens face aux fausses informations dans ce même espace. Elle a appelé à un leadership stratégique mondial pour répondre à toutes ces questions.
« Combien de crises mondiales doivent-elles se produire avant de se rendre compte que le système international divise, au lieu de nous élever? » Elle a affirmé que la communauté internationale, dispose, selon elle, des « moyens de donner à chaque enfant une tablette, à chaque adulte un vaccin et d’investir dans la protection des plus vulnérables contre les changements climatiques, « mais nous avons choisi de ne pas le faire ».
La Première Ministre a ensuite décrié, à travers une autre série de questionnements, le manque de représentativité au niveau des institutions internationales, le racisme structurel, ou encore les promesses faites « avant le retour du nationalisme et du militarisme », ajoutant que, l’époque actuelle ressemble dangereusement « à la veille de la Grande Dépression et de la guerre mondiale ». Ce qui se déroule actuellement, n’est « pas un film de science-fiction mais bien la réalité », a-t-elle déclaré, avant d’affirmer que l’heure est au leadership. « Nos voix doivent être entendues et doivent compter », a-t-elle assuré, en invitant les États et peuples du monde entier à indiquer la direction dans laquelle aller « pour sauver notre planète ».
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