Déclaration
    Libéria
    Son Excellence
    George Manneh Weah
    Président
    Kaltura
    Video player cover image

    Résumé

    M. GEORGE MANNEH WEAH, Président du Libéria, a salué la mémoire de l’ancien Secrétaire général Kofi Annan, qui a consacré sa vie à la résolution des conflits.  « L’Afrique a perdu un de ses fils les plus illustres.  Qu’il repose en paix. »  L’an passé, a-t-il enchaîné, les Libériens ont participé aux élections présidentielle et législatives, auxquelles ils ont participé en nombre et de façon pacifique.  Ainsi, pour la première fois en 73 ans, ils ont pu apprécier le transfert de pouvoir pacifique d’un gouvernement élu démocratiquement vers un autre.  Le Président a fait état d’une véritable transformation en cours.

    L’ONU et de nombreuses organisations régionales, ainsi que les États partenaires et amis, ont été témoins de la maturité de l’électorat libérien, de son respect pour l’ordre et la loi, et du succès de l’institutionnalisation du processus démocratique.  « La responsabilité de cette transformation m’appartient désormais, en tant que vingt-quatrième Président du Libéria », a déclaré M. Weah.  « Les défis à surmonter sont énormes, mais dans chacun d’entre eux, je vois des opportunités pour rendre les choses meilleures. »

    Le Président a estimé que le programme en faveur des pauvres pour le développement et la prospérité, « notre plan national de développement pour les cinq années à venir », n’est pas un programme uniquement pour les pauvres et les plus démunis; c’est un plan qui doit bénéficier à tous les Libériens, conçu pour donner le pouvoir au peuple, pour promouvoir la diversification économique, maintenir une paix durable et encourager la bonne gouvernance. 

    Le Président s’est dit conscient de la vulnérabilité des plus jeunes, « clairement désavantagés », avec un fort taux de chômage et un manque d’accès à une éducation de qualité.  « Notre plan consiste à les faire devenir des citoyens productifs grâce à l’accès à l’éducation. »  Quant aux jeunes laissés pour compte et qui sont trop âgés pour être scolarisés, il a mentionné un plan qui prévoit de leur donner du travail après une formation technique.

    En outre, le Gouvernement libérien a identifié l’importance cruciale de l’investissement dans les routes et les ports pour le développement économique et social.  Il a lancé un appel aux investissements dans ces secteurs et a annoncé la mise en place d’une nouvelle zone économique, pour attirer des entreprises ayant un grand besoin de main d’œuvre.  Par ailleurs, après l’épidémie d’Ebola en 2014 qui a causé la mort de milliers de Libériens et de travailleurs médicaux, le Gouvernement libérien a organisé plus efficacement son système de santé.

    M. Weah a estimé qu’avec le retrait de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL), « c’est nous qui sommes désormais en charge de notre sécurité ».  Après avoir remercié la communauté internationale pour son rôle, il a souligné que cette paix est toujours fragile.  « Notre peuple porte encore les marques du conflit », a-t-il déclaré.  « Nous allons donc lancer toute une série de dialogues pour la paix à travers du pays », un programme qui doit mettre en place un environnement propice au dialogue, pour un peuple uni et capable de bénéficier de la croissance économique et des dividendes de la paix.

    En conclusion, le Président a réitéré son soutien à l’ONU, ainsi que son engagement envers l’état de droit, la lutte contre le crime organisé, la lutte contre la pauvreté, l’égalité des genres, l’autonomisation des femmes, des filles et des jeunes.

    Source :
    https://www.un.org/press/fr/2018/ag12064.doc.htm

    Déclaration complète

    Lire la déclaration complète, en PDF.

    Déclaration en anglais

    Audio

    Écouter et télécharger la déclaration complète au format mp3.

    Chargement du lecteur en cours...

    Photo

    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence George Manneh Weah (Président), Libéria
    Photo ONU

    Sessions antérieures

    Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.