Déclaration
    Président de l'Assemblée générale (clôture)
    Son Excellence
    Miroslav Lajčák
    Président de l'Assemblée générale
    Kaltura
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    Résumé

    Dans sa déclaration de clôture du débat général, M. MIROSLAV LAJČÁK, Président de l’Assemblée générale, a compté que 196 discours avaient été prononcés pendant une semaine à la tribune des Nations Unies.  C’est la première fois, en 11 ans, que tous les États Membres et les États observateurs ont fait des déclarations à l’Assemblée générale.

    Le Président a mis l’accent sur trois sujets: les populations, les priorités de la soixante-douzième session et les semaines et les mois à venir. 

    M. Lajčák a rappelé que nous avons entendu parler des populations qui fuyaient les coups de feu ou des bombes, des populations qui dépensent en une semaine ce que nous consacrons à une tasse de café, des populations forcées de prendre une décision entre risquer leur vie en restant ou risquer leur vie en partant, des populations qui se demandent où vont frapper les ouragans ou si leurs villages seront sous l’eau dans quelques décennies, des populations qui commencent à perdre, ou sinon ont déjà perdu l’espoir dans les processus de paix, et des populations qui attendent toujours pour que la justice et les droits de l’homme deviennent une part de réalité dans leur vie quotidienne.

    Les déclarations se sont focalisées sur les défis et aussi sur les solutions et sur les populations qui recherchent ces solutions, a-t-il résumé.  Nous avons entendu des comptes rendus sur la force, la résilience, les partenariats et l’esprit d’entreprise.

    « Je vous remercie d’avoir mis les populations au centre du débat général », s’est félicité le Président.  Pendant toute la session à venir, nous pouvons faire beaucoup mieux en rapprochant nos débats et actions des populations les plus touchées.

    M. Lajčák a précisé avoir entendu le soutien à la proposition de donner la priorité à la paix et à la prévention.  Beaucoup ont réitéré l’appel au Secrétaire général pour un renouveau de la diplomatie pour stopper les conflits actuels.  Nous devons profiter des expériences nationales, régionales et internationales en matière de médiation et de prévention de conflits, a-t-il dit.  Nous devons réajuster notre approche en faveur de la paix.

    Vous avez aussi réitéré votre appui aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies qui font un travail important, a reconnu le Président.  Nous avons entendu que certains de vos citoyens ont fait le sacrifice ultime sous le drapeau de l’ONU.  « Je vous remercie pour votre engagement. »

    Ensuite, vous avez parlé des besoins des populations dans le monde, a continué M. Lajčák.  Vous avez exprimé une vision dans laquelle les droits de l’homme, l’égalité des sexes et l’état de droit sont les normes.  Actuellement, ils sont pourtant l’exception.  Ainsi, nous avons du travail à faire pour réaliser cette vision.

    J’ai également entendu des appels à voir au-delà du cliché de réfugiés ou migrants mais à voir simplement des populations, a relevé le Président.  Nombre d’entre vous ont souligné la nécessité d’un cadre mondial complet.

    Enfin, vous nous avez rappelé toutes les promesses que nous avons faites aux populations et à la planète.  Certains ont clairement indiqué que les changements climatiques étaient « une question de vie ou de mort » pour les populations, les écosystèmes, les modes de vie et même pour des pays entiers.  Ce fut ainsi encourageant d’être témoin d’un grand soutien à l’Accord de Paris sur les changements climatiques, a-t-il lancé.  Finalement, vous avez réaffirmé votre engagement pour l’ONU, et l’engagement entre vous.

    Mais beaucoup ont aussi reconnu deux choses: le monde est en plein changement, a analysé M. Lajčák.  Ce changement intervient à un rythme rapide, pour le meilleur et pour le pire.  L’ONU doit faire plus pour s’adapter à ce changement.  « Je suis engagé pour assurer que nos discussions soient aussi ouvertes, inclusives et transparentes que possible », a-t-il promis.

    Tous les messages annoncés au débat général n’ont pas été positifs.  Certains contenaient des critiques d’autres pays ou de l’ONU.  « Nous devons nous rappeler que les différences dans les positions unilatérales n’empêchent pas les accords multilatéraux », a-t-il rappelé.

    Il nous reste à nous tourner vers l’avenir, a conclu le Président.  La soixante-douzième session prévoit d’importantes étapes notamment la manifestation de haut niveau sur la paix durable en avril, ou sur l’adoption du pacte mondial sur les réfugiés et les migrants, en septembre.  Cette semaine, l’Assemblée générale organise une réunion de haut niveau sur la traite des personnes. 

    Par ailleurs, les travaux des grandes commissions de l’Assemblée débuteront bientôt.  Les six grandes commissions sont d’importants outils du multilatéralisme et nous devrions nous en servir, a encouragé le Président. 

    Source :
    https://www.un.org/press/fr/2017/ag11953.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Miroslav Lajčák (Président de l'Assemblée générale), Président de l'Assemblée générale (clôture)
    Photo ONU

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