Déclaration
Résumé
M. JOSEPH MUSCAT, Premier Ministre de Malte, a rappelé que son pays avait toujours été à l’avant-garde des questions maritimes. Outre le fait que 30% des eaux territoriales du pays sont désormais des zones marines protégées, le Premier Ministre a rappelé que Malte était à l’origine des négociations ayant abouti, en 1982, à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.
Dans la même perspective, son pays soutient les efforts actuels en vue de parvenir à un instrument international juridiquement contraignant, sous l’égide de la Convention de 1982, pour la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine dans les zones maritimes ne relevant pas de la juridiction nationale. Une exigence selon lui pour parvenir à protéger enfin légalement la biodiversité de la haute mer.
Par ailleurs, M. Muscat a exprimé le soutien de son pays envers la création d’un groupe d’experts intergouvernemental sur la gouvernance des océans, sous la responsabilité directe de l’Assemblée générale, par l’intermédiaire du Secrétaire général de l’ONU.
Il a également appuyé l’initiative récente du Commonwealth visant à créer une « charte bleue » dont le but serait d’aider les pays du Commonwealth à remplir les cibles de l’objectif 14 de développement durable, « Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable ». De la même façon, le Premier Ministre a salué « de tout cœur » l’entrée en vigueur, en novembre 2016, de l’Accord de Paris sur les changements climatiques.
En tant que membre de l’Union européenne, Malte s’inscrit dans le cadre de la réponse de l’Union pour lutter contre le trafic de migrants en mer Méditerranée. « Cependant, l’action nationale, et même régionale, est insuffisante sans une action globale », a estimé M. Muscat.
Il a ainsi accueilli favorablement les progrès accomplis dans la définition d’un pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. « Ce dernier devrait, certes, réaffirmer le droit souverain des États à définir leur politique migratoire, mais il devrait également engager les États à construire des systèmes et institutions en matière de migrations capables de fonctionner dans des délais acceptables, afin que les migrants soient traités équitablement et avec dignité », a souhaité le Premier Ministre maltais.
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