Déclaration
Résumé
Après avoir rappelé la situation qui prévaut en Libye depuis la révolution de 2011, M. FAIEZ MUSTAFA SERRAJ, Président du Conseil de la Présidence du Gouvernement d’entente nationale de la Libye, a dit qu’aucun progrès ne peut se faire sans l’aide des pays partenaires de la Libye. L’Accord politique qui vient d’être conclu entre les différentes parties libyennes reste la pierre angulaire pour édifier les nouvelles institutions politiques et la transition en Libye. Cette transition est nécessaire pour parvenir à la stabilité. Le Conseil de la Présidence du Gouvernement d’entente nationale, qui est le fruit de l’Accord, est chargé de concrétiser la réconciliation nationale.
Le Président a annoncé que toutes les parties sont prêtes à relever les défis dont le moindre n’est pas l’insécurité. Il a affirmé que le Conseil a mis fin aux troubles à Tripoli et dans d’autres villes libyennes. La Mission de l’ONU s’installera bientôt dans la capitale suivie par des ambassades. Les déplacés reviennent et nous faisons tout pour nous débarrasser les fauteurs de troubles, a assuré le Président qui a ajouté, au titre des bonnes nouvelles, que la production de pétrole a atteint un million de barils. Il a saisi l’occasion pour demander la reprise de l’aide financière internationale et la restitution des avoirs financiers libyens à l’étranger qui font perdre au pays un milliard de dollars par an.
M. Serraj a ajouté que l’Accord conclu à Paris en juillet dernier constitue aussi la feuille de route pour l’organisation de l’élection présidentielle en 2018, l’amnistie et le consensus sur la marche démocratique. Mais il exclut la lutte contre le terrorisme. Dans le cadre de cette lutte, M. Serraj a salué la libération de Benghazi et de Syrte. Il a réitéré la nécessité de partenariats stratégiques avec les pays amis, en particulier les États-Unis. Il a également attiré l’attention sur le travail en cours pour unifier l’armée libyenne et la rendre capable de combattre les terroristes.
S’agissant des migrations clandestines, il a invoqué le manque de ressources de son gouvernement qui ne peut faire face, seul, à ce problème. L’aide internationale ne suffit pas, a-t-il martelé. Il s’est montré rassurant et a affirmé que des lois ont été adoptées pour protéger les droits de l’homme en Libye qui a reçu l’appui technique de l’ONU. Avant de terminer, le Président a déclaré qu’il n’y a pas de solution militaire en Libye tout en demandant à ce que l’on arrête de traiter avec des acteurs autres que les autorités du Conseil de la Présidence.
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