Déclaration
Résumé
M. SAMIUELA ‘AKILISI POHIVA, Premier Ministre des Tonga, s’est dit préoccupé par la santé des populations de son pays. Les gains tirés de l’exploitation des ressources naturelles qui devrait servir au développement sont plutôt orientés vers la gestion de la question des maladies non transmissibles, a-t-il expliqué. Cette « crise régionale », a fait l’objet d’un sommet en juin dernier.
En outre, avec des frontières poreuses, la criminalité transfrontalière est également devenue un fléau aux Tonga, avec notamment des conséquences néfastes pour la jeunesse du pays qui est exposée aux stupéfiants.
Le Premier Ministre a dit accorder une place de choix à l’objectif 14 de développement durable sur la conservation et l’exploitation durable des océans, des mers et des ressources marines aux fins de développement durable. Il a souhaité que cet objectif soit complètement mis en œuvre d’ici à 2030. Il a en outre plaidé pour une meilleure protection des fonds marins, saluant au passage le travail que mène à ce sujet l’Autorité internationale des fonds marins où siège son pays.
Il a ensuite rappelé l’importance de la question des changements climatiques pour les Tonga, « une menace existentielle pour son pays ». Il a appelé à la création d’un poste de représentant spécial du Secrétaire général pour les changements climatiques, rappelant que les Tonga étaient le troisième pays le plus vulnérable aux effets négatifs des changements climatiques.
M. Pohiva a par ailleurs exprimé sa préoccupation sur le sort des habitants de la Papouasie occidentale en Indonésie. Il a rappelé qu’il avait évoqué les abus dont ils étaient victimes, l’an dernier, à la même tribune de l’Assemblée générale, précisant que rien n’avait changé depuis lors. Il a appelé à un dialogue ouvert et constructif avec l’Indonésie sur cette question.