Déclaration
Résumé
« Dans un monde où les grandes puissances font ce qu’elles veulent et les petites font ce qu’elles peuvent, l’état de droit est devenu une exception plutôt que la règle », a regretté M. GJORGE IVANOV, Président de l’ex-République yougoslave de Macédoine. Dans ce contexte, il a estimé que ce qui caractérise le monde contemporain est l’instabilité. Il a souligné le défi que constitue aujourd’hui la lutte contre le terrorisme international. Il semble, a-t-il ajouté, que pour chaque cellule terroriste détruite, deux autres apparaissent. Alors que 20 millions de migrants se trouvent près des frontières européennes, le Président Ivanov a appelé l’Union européenne à trouver des mécanismes pour protéger ses frontières et mieux intégrer les migrants qui obtiennent l’autorisation d’entrer. L’indécision de l’Union européenne a contribué à menacer la sécurité de l’ex-République yougoslave de Macédoine qui, a-t-il rappelé, avait été le premier pays à devoir déployer des forces militaires pour réagir devant l’arrivée de vagues de migrants. Il a espéré que le prochain secrétaire général des Nations Unies sera un candidat de l’Europe orientale.
Par ailleurs, le Président de l’ex-République yougoslave de Macédoine a regretté que son pays soit encore confronté à des blocages interdisant la dénomination « Macédoine » après 25 ans d’indépendance. Il a regretté le manque de décision de l’OTAN pour lever le blocus de l’intégration de la « Macédoine ». « En tant que pays voisins, malgré quelques divergences, nous avons des milliers d’intérêts communs avec la Grèce », a insisté le Président Ivanov. « Je suis macédonien, mes citoyens sont macédoniens et nous parlons la langue macédonienne », a-t-il encore insisté avant d’appeler la communauté internationale à respecter le « droit à l’auto-identification ».
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