Déclaration
Résumé
M. JOSÉ MANUEL GARCÍA MARGALLO, Ministre des affaires étrangères et de la coopération d’Espagne, a affirmé que l’ONU était une organisation forte, en faisant valoir la normalisation progressive des accords entre les États-Unis et l’Iran et entre les États-Unis et Cuba. Il a en outre souhaité que le processus de décolonisation de Gibraltar s’accélère, appelant la partie britannique à faire preuve de bonne foi et d’ouverture face aux propositions de la partie espagnole.
Le Ministre a aussi souhaité que la COP21 de Paris, prévue en décembre prochain, permette de trouver des solutions concrètes pour faire face aux changements climatiques qui affectent le monde entier. Il s’est félicité de la contribution de l’Espagne au Fonds mondial pour le développement durable. Il a par ailleurs souligné que le XXIe siècle serait celui de la femme, annonçant également une allocation financière conséquente de son gouvernement pour un Fonds national pour l’égalité des chances.
M. Margallo a ensuite rappelé que le terrorisme est l’un des fléaux majeurs de notre époque, notant que son pays en a durement souffert, notamment le 11 mars 2004 lorsque 190 personnes ont perdu la vie à Madrid en raison d’un attentat terroriste. Il a également déploré les actions néfastes de Daech, appelant la communauté internationale à faire front commun contre ce groupe terroriste. Il a annoncé que la Roumanie et l’Espagne militaient pour la création d’une « Cour pénale internationale contre le terrorisme », indiquant qu’il s’agirait d’un mécanisme international pour lutter contre le terrorisme en complément du travail de la Cour pénale internationale (CPI).
Le Ministre a, par la suite, prôné la mise en place d’un « pacte global » sur les migrations, placé sous l’égide des Nations Unies, et bénéficiant de la participation la plus large possible des pays d’origine, de transit et de destination des migrants. Il a également plaidé pour une politique d’asile et d’intégration claire des réfugiés, en tenant compte de la dignité des migrants. Il a noté que de nombreux migrants fuyaient les conflits, notamment en Syrie, où il a appelé à une réponse humanitaire urgente de la communauté internationale et à un soutien au processus politique engagé par l’Envoyé spécial des Nations Unies et de la Ligue des États arabes. S’agissant de la Libye, il s’est prononcé contre une partition du pays qui serait à son avis une solution inimaginable, notamment avec « le risque de voir le drapeau noir de Daech flotter à quelques kilomètres des côtes européennes ». Parlant de la crise en Ukraine, il a souhaité que les Accords de Minsk soient respectés afin que cesse « ce conflit d’un autre âge.
Déclaration complète
Lire la déclaration complète, en PDF.
Photo
Sessions antérieures
Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.