Déclaration
Résumé
Mme AÏCHATOU BOULAMA KANÉ, Ministre d’État en charge des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine et des nigériens de l’étranger, a salué les nombreux succès de l’ONU au cours de ses 70 ans d’existence, notamment en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales. Elle a noté que les opérations du maintien de la paix, menées de plus en plus avec la coopération des organisations régionales, avaient nettement évolué à travers le temps.
Elle s’est cependant dite préoccupée par la crise sécuritaire au Soudan du Sud, en Centrafrique et en Libye. Elle a aussi appelé à la mise en œuvre de l’Accord d’Alger pour la paix au Mali. Soulignant que le terrorisme constitue un grand défi à la paix et la sécurité internationales, elle a salué la mobilisation de la communauté internationale pour mettre fin à ce fléau. Elle a en outre salué la mobilisation des États membres de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT) et du Bénin pour neutraliser le groupe Boko Haram. Ce groupe extrémiste et violent n’a pas d’avenir et sera vaincu, a-t-elle dit, en précisant par ailleurs que ces terroristes se réclamant de l’Islam n’en font pas partie.
Au sujet des migrations, la Ministre a assuré que le Niger entendait tout mettre en œuvre pour résoudre le problème, car il est lui-même un territoire d’origine, de transit et de destination de migrants. Elle a ainsi prôné des solutions d’ordre sécuritaire, économique et écologique, compte tenu du nombre de personnes fuyant leur foyer à cause de l’insécurité ambiante ou de contraintes économiques, ou encore pour se protéger d’un phénomène climatique extrême, a-t-elle expliqué. À cet égard, elle a souhaité que la COP21, qui se tiendra à Paris en décembre prochain, permette de trouver un accord universel juridiquement contraignant pour tous. Elle a aussi dit espérer que le nouveau programme de développement permettra de finaliser la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
Avant de conclure, Mme Kané a plaidé pour la réforme de l’ONU. Elle a souhaité que le multilatéralisme soit renforcé au niveau de l’Assemblée générale, et que l’Afrique, absente à la création des Nations Unies, puisse bénéficier de deux sièges de membres permanents au sein du Conseil de sécurité, et de cinq non permanents.
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