Déclaration
Résumé
M. ALASSANE OUATTARA, Président de la Côte d’Ivoire, a indiqué que son pays était actuellement en pleine reconstruction, après s’être doté d’institutions crédibles et démocratiques au terme d’élections libres et transparentes. « La réconciliation nationale et le dialogue politique se poursuivent dans un climat apaisé. »
Alors que la date butoir de 2015 pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) approche, a indiqué M. Ouattara, son pays connaît une dynamique nouvelle, grâce aux bonnes performances de l’économie nationale. Il a indiqué aussi que son pays adhérait à la définition d’un agenda pour le développement après l’échéance de 2015, afin de forger un consensus sur des objectifs de développement durable qui s’appuieraient sur les OMD.
Déplorant que trop de guerres et de conflits continuent de déchirer l’humanité et de miner les efforts de développement de nombreux pays, le Président de la Côte d’Ivoire a souligné qu’il était temps d’y mettre fin en privilégiant les seuls intérêts des peuples.
« C’est en renouvelant les fondements de notre solidarité que nous parviendrons à enrayer les nouvelles menaces telles que le terrorisme, la criminalité transfrontalière, le trafic de drogues et d’armes, la traite des êtres humains, la piraterie maritime », a affirmé M. Ouattara, qui a assuré le Kenya, endeuillé par un assaut terroriste d’une rare violence, de la compassion et du soutien de la Côte d’Ivoire.
Saluant les efforts déployés par les dirigeants des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), appuyés par la communauté internationale, pour la restauration et la préservation de la paix dans la région, le Président de la Côte d’Ivoire a accueilli avec une grande satisfaction le rétablissement de l’intégrité territoriale du Mali et la bonne tenue de l’élection présidentielle.
« Ces succès ne doivent toutefois pas nous cacher les énormes défis auxquels notre région reste confrontée », a poursuivi M. Ouattara, qui a invité la communauté internationale à tirer les leçons du conflit au Mali et à soutenir la CEDEAO et l’Union africaine dans la mise en place d’une politique de sécurité cohérente et proactive.
Il a ensuite rappelé que le terrorisme dans la région du Sahel se déplaçait à l’intérieur d’un espace dont des pans entiers échappent à l’autorité des États. « La menace dépasse les frontières du continent africain et appelle une réponse internationale concertée à la hauteur des enjeux », a affirmé M. Ouattara, qui a encouragé les bailleurs de fonds et partenaires traditionnels à apporter leur soutien aux Nations Unies et aux États dans le cadre de cette stratégie.
Si la communauté internationale veut clore le cycle des crises politico-militaires en Afrique de l’Ouest, a fait remarquer M. Ouattara, la Guinée-Bissau doit également bénéficier de la solidarité internationale. « C’est à ce prix que nous pourrons consolider la transition inclusive actuelle et permettre au Gouvernement bissau-guinéen d’organiser des élections démocratiques en novembre prochain », a-t-il affirmé, en invitant la communauté internationale à contribuer au financement desdites élections.
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