Déclaration
Résumé
M. GAMINI LAKSHMAN PEIRIS, Ministre des affaires extérieures du Sri Lanka, a fait remarquer que la crise financière mondiale avait entravé la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le développement. Les stratégies de redressement ne doivent pas imposer des « fardeaux injustifiables » aux pays en développement qui s’efforcent de réaliser des meilleures conditions de vie pour leurs peuples. Un certain nombre de pays du Sud ont quand même réussi à surmonter la crise, dont le Sri Lanka qui a connu une croissance de 8,2% en 2011, s’est félicité le Ministre. Depuis la fin du conflit en 2009, les zones anciennement contrôlées par les terroristes dans la province du nord ont enregistré une croissance de 27%.
Saluant les engagements pris à la Conférence Rio+20, M. Peiris a toutefois mis en garde contre une application « trop rigide » des principes de l’économie verte. Il faut veiller à ne pas retarder la croissance économique et à ne pas perpétuer l’inégalité sociale et la pauvreté, a-t-il dit. Les efforts entrepris par les pays en développement doivent être reconnus et facilités. Le Sri Lanka a conservé les forêts sur 22% de son territoire et envisage de faire passer ce taux à 35% en 2020. Sept mille éléphants vivent encore à l’état sauvage et l’empreinte carbone est de 0,6% par habitant. En outre, l’objectif de l’« Énergie pour tous » sera atteint cette année, avec des économies d’énergie de 20%.
Le Ministre a fait valoir que les pays à revenu intermédiaire, comme le Sri Lanka, sont une force pour soutenir l’économie mondiale. La politique « Mahinda Chintana – Vision pour l’avenir » a établi des priorités pour combattre la pauvreté dans le cadre des OMD, a poursuivi M. Peiris. Le niveau de pauvreté absolue est passé de 15,2% en 2005 à 7,6% en 2011. Trois ans après la fin du conflit au Sri Lanka, le Gouvernement a appliqué un plan d’action pour mettre en œuvre les recommandations de la Commission de réconciliation. La réinstallation des personnes déplacées, la réintégration de milliers d’anciens combattants, le déminage et le développement des infrastructures ont fait partie des priorités. Fier des réalisations de son pays, M. Leiris a rejeté les « pressions extérieures inutiles » qui pourraient faire dérailler les initiatives qui ont abouti à la paix.
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