Déclaration
Résumé
M. JOSEPH BANDABLA DAUDA, Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale de la Sierra Leone, a dit que son pays continuera à recourir à la médiation et autres formes de prévention des conflits. Fort de son expérience, a-t-il dit, la Sierra Leone est consciente que la démocratie, les droits de l’homme et la bonne gouvernance constituent une condition préalable à la stabilité politique, à la paix durable, à la sécurité et au développement. Il s’est dit particulièrement inquiet que la Conférence pour un traité sur le commerce des armes ne soit pas parvenue à un consensus, en mettant l’accent sur le potentiel de déstabilisation du commerce illicite des armes légères.
Il a par ailleurs souligné les progrès réalisés par son pays dans le renforcement de la gouvernance politique et économique et mis l’accent sur l’amélioration des indicateurs sociaux. Nous avons fait des progrès substantiels dans la mise en œuvre du Programme pour le changement 2008-2012, qui couvre les priorités des objectifs de développement et de la consolidation de la paix. Il a également souligné les efforts de son pays pour promouvoir la tolérance interreligieuse et la coexistence pacifique.
Le Ministre s’est félicité de ce que son pays sera en mesure d’organiser dans les meilleures conditions les troisièmes élections présidentielles, parlementaires et locales, depuis la fin de la guerre civile, il y a 10 ans. Il s’est dit persuadé que le succès de ces élections sera une étape cruciale pour évaluer les progrès dans la consolidation de la paix et la démocratie. Il a rappelé que tous les acteurs du pays se sont engagés à tout mettre en œuvre pour parvenir à un processus crédible et pacifique, en signant la « Déclaration des élections de 2012 ».
En tant que coordonnateur du Comité des dix de l’Union africaine(UA) sur la réforme des Nations Unies, M. Joseph Dauda s’est dit heureux de souligner qu’au cours du dernier Sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, les chefs d’État africain ont réaffirmé leur soutien au Consensus d’Ezulwini et à la Déclaration de Syrte. Il a précisé que dans le souci de nouer des alliances pour promouvoir la position africaine, les États membres de l’Union africaine ont été invités à inclure la question de la réforme du Conseil de sécurité parmi les priorités de leurs politiques étrangères. Il a exhorté l’ONU à travailler d’urgence avec le continent africain afin de corriger cette injustice criante de la sous-représentation de l’Afrique au Conseil de sécurité.
Déclaration complète
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