Déclaration
Résumé
M. OSMAN MOHAMMEDSALEH, Ministre des affaires étrangères de l’Érythrée, a rappelé que les grandes puissances étaient les principaux architectes des guerres qui continuent de faire rage dans le monde, alors qu’elles devraient, selon lui, avoir une responsabilité plus grande dans le maintien de la paix internationale en vertu de leur mandat de membres permanents du Conseil de sécurité. En dépit des progrès réalisés, des centaines de millions de personnes dans les pays en développement continuent de souffrir des fléaux de la pauvreté, des changements climatiques et de maladies facilement évitables.
Le Ministre a qualifié « d’anachronique » le système des Nations Unies, l’Assemblée générale étant, selon lui, dépossédée de son pouvoir, et le Conseil de sécurité, dominé par un seul et puissant État membre. Le changement est entravé par ceux là même qui ont bénéficié le plus de l’ancien ordre international, aujourd’hui dépassé, a affirmé M. Saleh, qui a souligné l’érosion des piliers du droit international que sont le respect de l’intégrité territoriale des États et la non-ingérence dans leurs affaires intérieures.
« Les nobles buts de protection des droits de l’homme sont cyniquement exploités pour justifier les agressions militaires, interventions extérieures et impositions unilatérales et collectives de sanctions afin de déstabiliser les États, changer leurs dirigeants et conquérir des marchés », a asséné M. Saleh, qui a indiqué qu’il s’agissait d’une opinion partagée par les pays africains et la plupart des pays en développement. Il reste à traduire ce consensus en voie d’émergence en actes, y compris par une réforme des Nations Unies, a-t-il conclu.
Déclaration complète
Lire la déclaration complète, en PDF.
Photo
Sessions antérieures
Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.