Déclaration
Résumé
M. PAUL KAGAME, Président de la République du Rwanda, a estimé que l’ONU est devenue une Organisation reflétant un monde qui semble divisé en deux catégories de pays, à savoir ceux qui ont les valeurs louables des droits et des libertés, d’une part, et ceux auxquels il faut enseigner ces valeurs. Le Rwanda et de nombreux pays du monde en développement appartiendraient à la deuxième catégorie. Non seulement marginalisés et méprisés, nous sommes également considérés comme des violateurs chroniques de nos propre droits de l’homme, a dénoncé le Président.
La conséquence est que les Nations Unies imposent des normes différentes en fonction des pays, en particulier lorsqu’il s’agit de questions internationales où chaque État Membres devrait être traité de la même manière devant la loi. Le Président a appelé à un débat entre ces deux catégories de pays pour retrouver les idéaux de l’ONU. Lorsqu’il n’y a aucun recours devant un jugement international et que l’on voit un déficit de reddition des comptes dans les principales institutions et le sentiment chez le citoyen ordinaire que l’ONU ne peut pas l’aider, l’Organisation ne peut être vue comme crédible, pertinente et démocratique. Il faut faire en sorte que l’ONU ne devienne pas l’instrument des puissants, pour renforcer leur influence ou l’user contre les autres.
Au Rwanda, a conclu le Président, nous savons que la stabilité est une condition préalable au développement et à l’amélioration des conditions de vie. Nous continuerons à travailler avec nos voisins, les organisations régionales et internationales et l’Union africaine pour assurer la paix et la sécurité et faire en sorte que l’Afrique réalise son potentiel, a conclu le Président.
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