Déclaration
Résumé
Mme Maxine Pamela Ometa McClean, Ministre des affaires étrangères de la Barbade, a insisté sur la mise en place d’un nouveau système de gouvernance mondiale, souhaitant que la réforme des organes des Nations Unies figure en tête de l’agenda international, lors de soixante-cinquième session de l’Assemblée générale. La Ministre a mis l’accent sur la réforme du Conseil de sécurité pour qu’il soit plus représentatif de la communauté internationale dans son ensemble et des réalités géopolitiques d’aujourd’hui. À ce titre, elle a souhaité que le Brésil, l’Allemagne, l’Inde et le Japon deviennent des membres permanents du Conseil de Sécurité et que le nombre de sièges permanents et non permanents soit augmenté. La Barbade, en tant que petit État insulaire en développement, possède une place importante au sein de la famille de l’ONU, a-t-elle ajouté.
S’agissant de la gouvernance économique mondiale, Mme McClean a évoqué de nouvelles approches en matière de développement économique. Elle s’est félicitée de l’élargissement du G-8 à plusieurs économies émergentes et pays en développement, ainsi que de la désignation du G-20 comme premier forum de coopération économique dans la stabilisation de l’économie mondiale. Elle a appelé à dépasser les blocages au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour garantir le succès du Cycle de négociations de Doha pour le développement, insistant également sur une coopération Sud-Sud. Elle a estimé que les progrès dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) restaient mitigés et qu’une action collective était nécessaire pour garantir le succès en 2015. La Barbade s’est engagée à lutter contre les ravages du VIH/sida et des autres maladies infectieuses. Elle a rappelé le soutien de son pays à la résolution sur la prévention et le contrôle des maladies non transmissibles, introduite par la Communauté des Caraïbes (CARICOM), lors de la soixante-quatrième session de l’Assemblée générale.
Selon la Ministre, l’économie verte est au cœur du modèle économique et social de son pays. Elle a considéré que le développement durable représentait un modèle à suivre pour les autres petits États insulaires en développement (PEID) en créant des partenariats avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). Elle a aussi estimé que des progrès devaient être accomplis pour répondre aux changements climatiques, lors de la Conférence de Cancun, en décembre. Le financement et l’adaptation pour les pays les plus vulnérables, l’adoption d’un grand accord et le versement des 30 milliards de dollars promis à Copenhague, constituent, pour elle, les trois points essentiels à Cancún. Mme McClean a enfin rappelé que la communauté internationale devait tenir ses promesses pour aider Haïti financièrement et matériellement après le séisme de janvier dernier.
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