Déclaration
Résumé
CHEIKH HAMAD BIN KHALIFA AL-THANI, Émir du Qatar, a estimé que la conjoncture actuelle était semblable à celle qui prévalait à la veille de la Conférence de Vienne de 1918, entre autres. Cette situation offre la possibilité d’un renouveau car elle survient en une période de bouleversement international, a-t-il déclaré, citant notamment le « renouveau » des États-Unis. Les tempêtes occasionnées par l’hégémonie et la bipolarité ont démontré qu’il importait de réévaluer ce dont le monde avait besoin, a-t-il estimé, affirmant ensuite que « rien ne peut remplacer le système des Nations Unies ». Il a cependant dénoncé la manière dont avait été traitée la question des armes nucléaires ainsi que l’absence des petits États au processus de prise de décisions.
L’ONU doit être en mesure de fournir un cadre capable d’accommoder chaque État et de tenir compte des capacités de chaque partie. L’Émir a également estimé qu’il importait de redonner l’autorité aux Nations Unies afin de leur permettre de gérer au mieux la question du Moyen-Orient et d’obtenir, par ailleurs, un consensus international légitime dans un cadre convenu.
Il a ensuite déclaré que les pays producteurs de pétrole tenaient à s’assurer de la prospérité du monde, sans laquelle il ne saurait y avoir de paix. Après avoir mentionné l’importance de la non-prolifération, le Cheikh Al-Thani s’est félicité de la tenue, hier au Siège de l’ONU, du Sommet sur les changements climatiques.
Évoquant ensuite les gisements de gaz dont dispose son pays, l’Émir a annoncé que le Qatar s’attachait à exporter ses ressources parce que leur consommation était moins préjudiciable pour l’environnement. Le Qatar encourage également les industries à développer des nouvelles technologies d’énergie renouvelable et attache une importance particulière au partage des informations et des compétences en la matière, a-t-il dit.
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