Déclaration
Résumé
Mgr CELESTINO MIGLIORE, Observateur permanent du Saint-Siège, a débuté son intervention par lire le préambule de la Charte des Nations Unies dans laquelle les peuples expriment leur croyance dans les droits humains, la dignité et l’égalité entre toutes les nations. La plus solide et profonde contribution que l’Assemblée générale puisse apporter aux solutions des problèmes internationaux réside dans la promotion des principes contenus dans le préambule et l’Article 1 de la Charte, a-t-il poursuivi. Devant l’implacable montée de l’interdépendance, même en plein milieu d’une récession mondiale, il y a nécessité d’une réforme des Nations Unies et des institutions économiques et financières internationales, a-t-il dit, reprenant les propos du pape Benoît XVI. La nécessité d’avoir une organisation capable de répondre aux obstacles et à la complexité croissante des relations entre les peuples et les nations devient, selon lui, prépondérante.
Mgr Migliore a rappelé que le vrai développement impliquait nécessairement le respect de la vie humaine, lequel ne peut être déconnecté du développement des peuples. À l’origine des crises internationales, a-t-il poursuivi, il y a la prétention des États et des individus à croire qu’eux seuls ont des droits, et leur réticence à prendre des responsabilités. Le droit et le devoir des peuples ne dépendent pas seulement des traités internationaux et des résolutions des organes internationales, mais sont fondés dans les notions d’équité et de dignité de tous. L’Observateur permanent a proposé que ce principe de responsabilité de protéger puisse être un catalyseur pour la réforme des procédures et des mécanismes et de la représentativité du Conseil de sécurité. En conclusion, Mgr Migliore a manifesté sa solidarité avec le peuple du Honduras et a appelé les parties à trouver résolument une solution rapide.
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