Déclaration
    République populaire démocratique de Corée
    Son Excellence
    Song Kim
    Président de la délégation
    Kaltura
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    Résumé

    M. KIM SONG (République populaire démocratique de Corée), s’est félicité des efforts de la communauté internationale pour mettre fin à la crise liée à la pandémie de COVID-19, tout en notant que le monde n’était pas encore libéré de l’instabilité qu’elle avait provoquée.  Il a fait part des privations que son pays avait endurées de ce fait, avant de souligner que la République populaire démocratique de Corée (RPDC) avait surmonté ces épreuves par des efforts dans le domaine économique, l’amélioration du niveau de vie de sa population et, s’agissant de la pandémie, une « politique scientifique et transparente » visant à contrer les futures crises sanitaires.

    Le représentant a expliqué que tous les secteurs de la construction économique de la RPDC affichaient « une nette tendance à la croissance », y compris le secteur agricole en dépit de conditions météorologiques défavorables.  Il a rappelé la politique de logement gratuit de son pays pour les travailleurs, la distribution de produits laitiers aux enfants des crèches ou encore les efforts en matière de protection et d’amélioration des terres dans le but de renforcer la résilience de ce pays.

    Tout en soulignant l’importance du multilatéralisme, le représentant a dénoncé l’attitude de certains États Membres de l’ONU dans la péninsule coréenne, notamment « l’hystérie irresponsable de la confrontation nucléaire » menée par les États-Unis et les forces qui les suivent, et qui, en 2023, ont mis la péninsule coréenne « au bord du gouffre ». Il a notamment pointé du doigt les exercices militaires conjoints organisés par les États-Unis, l’envoi fréquent de sous-marins et bombardiers nucléaires stratégiques autour de la péninsule et l’alliance militaire entre ce pays, le Japon et la République de Corée, dont l’ambition est, selon lui, de mettre en place une « version asiatique de l’OTAN ».  Il s’est insurgé contre le « gouvernement fantoche » de la République de Corée obsédé par les politiques pro-américaines, dont il a dénoncé l’ingérence.  L’attitude hégémonique de ces États, a-t-il expliqué, prouve que la RPDC doit de toute urgence renforcer ses capacités d’autodéfense.  Dans ce contexte, il a aussi réclamé que l’ONU adhère strictement aux principes d’impartialité et d’objectivité et que le Conseil de sécurité ne soit pas instrumentalisé par des forces spécifiques pour poursuivre leurs objectifs géopolitiques.  Il a rappelé que ce même Conseil avait, il y a un mois, convoqué des réunions pour débattre « du droit légitime au lancement d’un satellite » et de la question des droits de l’homme en RPDC, alors même qu’il avait gardé le silence quand le Japon a déversé de l’eau « contaminée par des armes nucléaires » dans l’océan.  Il a donc appelé à réformer la composition du Conseil et à y renforcer la représentation des pays en développement.  Le délégué a conclu son intervention en fustigeant « le génocide économique » dont Cuba fait l’objet, en appelant au retrait immédiat des mesures coercitives contre la Syrie, le Venezuela ou l’Iran et en apportant le soutien de son pays au peuple palestinien. 

    Source :
    https://press.un.org/fr/2023/ag12539.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Song Kim (Président de la délégation), République populaire démocratique de Corée
    Photo ONU

    Sessions antérieures

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    Première déclaration

    La République populaire démocratique de Corée a jugé que la déclaration de la République de Corée était digne d’un « pompier pyromane ».  La délégation a dénoncé les exercices militaires agressifs des États-Unis et de la République de Corée et s’est interrogée sur la compatibilité du déploiement de moyens nucléaires stratégiques avec le Programme de développement durable à l’horizon 2030.  Selon elle, le lancement par la RPDC d’un satellite de reconnaissance militaire était une « contre-mesure adaptée » face à ces menaces militaires et un exercice justifié de son droit à la légitime défense.  La délégation a dénoncé l’insécurité que produisait l’alliance entre les États-Unis et ses forces « vassales » dans la péninsule coréenne.  Elle a en outre réitéré sa dénonciation du déchargement d’eau contaminée par le Japon dans l’océan, qu’elle a qualifié de « crime contre l’humanité ». 

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