Déclaration
    Belize
    Son Excellence
    Eamon Courtenay
    Ministre des affaires étrangères et du commerce international
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    Résumé

    M. EAMON COURTENAY, Ministre des affaires étrangères de Belize, a relevé que le monde actuel est marqué par des promesses solennelles régulièrement non tenues et un nationalisme étroit.  Seuls 12% des ODD sont en bonne voie d’être atteints, et, pour la première fois, l’indice de développement humain a diminué à l’échelle mondiale pendant deux années consécutives, imposant un fardeau encore plus lourd aux plus vulnérables, s’est-il inquiété.  De même, il a déploré que les pays du G20, responsables de 80% des émissions de gaz à effet de serre, continuent de manquer à leur devoir de réduire drastiquement celles-ci, alors que les températures moyennes mondiales des trois derniers mois ont été les plus élevées jamais enregistrées. 

    Le Ministre a ensuite plaidé pour une réforme urgente de l’architecture financière internationale, souhaitant que les politiques des institutions de celle-ci soient mieux alignées sur les objectifs en matière de climat et de développement.  Il a aussi recommandé de réformer les critères d’éligibilité aux financements pour le développement, arguant que les critères actuels excluent certains pays vulnérables de l’accès à ces financements.  Il faut donc des critères qui tiennent compte de leurs besoins, a-t-il dit.  De plus, le Ministre a prôné un élargissement de la gouvernance des institutions financières internationales, afin d’y inclure la voix des pays en développement. « Les décisions qui nous concernant ne peuvent plus être prises sans nous. »  De plus, pour donner un coup d’accélérateur à la réforme du Conseil de sécurité, M. Courtenay a appelé à la tenue de négociations fondées sur des textes. 

    Par ailleurs, il a abordé la « terrible injustice et l’héritage empoisonné du génocide indigène, de l’esclavage et de la traite transatlantique des esclaves », lesquels ne peuvent continuer à être ignorés sur le fond.  Les descendants d’esclaves continuent de lutter contre une discrimination raciale persistante et une marginalisation, a-t-il déploré en soulignant les effets dévastateurs d’un « traumatisme générationnel ».  Il a imputé notamment le sous-développement, la pauvreté et les inégalités structurelles qui minent des pays de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) aux conséquences de l’esclavage.  La CARICOM a présenté un plan en 10 points qui aborde « le cœur de la justice réparatrice telle que nous la concevons », a signalé le Ministre en expliquant la nécessité d’une telle justice pour pouvoir laver un tort historique aussi indélébile.  « Aux gouvernements des pays européens qui ont permis ce mal, nous disons que le temps de la rédemption, de la réparation et du respect est arrivé, et nous l’exigeons! »

    Source :
    https://press.un.org/fr/2023/ag12538.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Eamon Courtenay (Ministre des affaires étrangères et du commerce international), Belize
    Photo ONU

    Sessions antérieures

    Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.

    Première déclaration

    Le représentant du Belize a réagi à la déclaration que le Ministre des affaires étrangères du Guatemala a faite le 23 septembre dernier et dans laquelle il a affirmé que des ressortissants guatémaltèques étaient aux mains des Forces armées du Belize, « ce qui est une affirmation sans fondement et un pur mensonge », comme l’ont confirmé les rapports de vérification de l’Organisation des États américains (OAS).  Il a accusé le Guatemala de se livrer à des actes contraires au principe du bon voisinage et lui a rappelé que c’est le fleuve Sarstoon qui marque la limite entre les deux pays, selon la Convention qu’il a signée en 1958 avec le Royaume-Uni et le Guatemala.  Cette Convention stipule aussi que la libre navigation est accordée, sans harcèlement ni intimidation au Belize et au Guatemala.  Le représentant a demandé à ce dernier de participer de manière constructive aux discussions pour se mettre d’accord sur un protocole de confiance et de promotion de relations de bon voisinage dans les zones adjacentes au fleuve Sarstoon. 

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