Statement
Statement summary
ÁLVARO URIBE VÉLEZ, President of Colombia, said his Government’s objective was to increase the international community’s confidence in his country, and that he would accomplish that in several different ways, including by strengthening security and democracy, promoting socially responsible entrepreneurship and investment and ensuring social cohesion.
In terms of security, he noted several key achievements, including the dismantling of paramilitaries. Those groups had been private criminal gangs whose objective was to combat drug-trafficking guerrillas. However, that had often led to a “mafia-style” relationship between the guerrillas and criminal gangs that only exacerbated the situation. Today, the State was the only body that combated criminals. The accompanying problems, such as intimidation and assassination of judges, were now gone, he added.
“We combat terrorism with wholehearted determination as we practice democracy with full devotion,” he said, stressing that Colombia was betting on a modern democracy, safe, free and building social cohesion, with independent institutions, with confidence derived from the transparency that was based on a high degree of citizen participation.
Another pillar of his Government’s strategy encouraged socially responsible investment and entrepreneurship as a means to overcome poverty and build equity. He said that speculation should be avoided, and “social responsibility is inseparable from the meaning of capital as a factor in the creation of social wealth and not of speculation”. He also stressed that social responsibility was inseparable from the fight against climate change.
Continuing, he noted that his country’s greatest contribution to the fight against climate change was the preservation of 578,000 square kilometres of rainforest. That was more than 51 per cent of the national territory, which encompassed the Amazon at its greatest extension.
Further, he said a special forest ranger families programme included some 90,000 rural families who helped protect the rainforest and keep it free of illicit drug crops. In addition, Colombia was the second largest producer of sugar cane-based ethanol in Latin America, and it also produced some 108,000 litres of biodiesel from African palm. Colombia was also providing incentive for other clean energies, such as solar and wind power, he added.
Lastly, he said the international community gained nothing if it failed to attach equal importance to the environment. Such insistence on environmental protection was crucial for Colombia, a “mega-diverse” nation that held 14 per cent of the planet’s diversity in plant and animal species.
M. ÁLVARO URIBE VÉLEZ, Président de la Colombie, a déclaré que son pays cherchait à obtenir la confiance de la communauté nationale et internationale en agissant sur trois axes: la sécurité dans le respect des valeurs démocratiques; la promotion des investissements et de l’esprit d’entreprise; et la cohésion sociale dans la liberté. M. Uribe Vélez a longuement insisté sur les progrès réalisés par son pays dans le domaine de la sécurité, en affirmant que l’État avait reconquis un double monopole qu’il n’aurait jamais dû perdre: celui des forces institutionnelles destinées à lutter contre la criminalité et celui de la justice. Il a affirmé que les structures paramilitaires ont été démantelées.
Le terrorisme ne peut être ignoré au nom des bonnes relations internationales, a déclaré M. Uribe Vélez, pour qui le multilatéralisme et la diplomatie doivent au contraire mener à la collaboration dans la lutte contre ce fléau et ceux qui lui sont associés, comme le trafic de drogues, d’armes ou de drogues illégales, ainsi que les sanctuaires des terroristes ou le blanchiment d’argent. En Colombie, la seule motivation du terrorisme est le trafic de drogues, a affirmé le Président. Il a en outre estimé que la distinction entre pays producteurs et pays consommateurs de drogues avait disparu. La Colombie, a-t-il ajouté, a commencé comme un espace de trafic de drogues avant de devenir un centre de production puis un pays consommateur. Plutôt que de préconiser la légalisation des drogues, nous devrions insister sur le caractère illégal de leur consommation, a-t-il ajouté.
La crise actuelle est une crise de la spéculation, pas une crise de la créativité née de la liberté d’entreprendre, a ensuite affirmé le Président de la Colombie. Il a cependant dit craindre une phase de protectionnisme dans les économies des pays développés, qui nuirait à la reprise durable de la croissance. La responsabilité sociale est inséparable de la lutte contre les changements climatiques, a-t-il poursuivi, en rappelant que la Colombie est un producteur net d’oxygène et un petit contributeur en émission de gaz carbonique. Notre plus grande contribution à la lutte contre les changements climatiques est la préservation des 578 000 km2 de la forêt tropicale, soit 51% du territoire national, a-t-il ajouté.
M. Uribe Vélez a également rappelé que son pays est le second producteur en Amérique latine d’éthanol fabriqué à partir de la canne à sucre, et le premier de biodiesel à partir d’huile de palme. Les conditions de culture de ces deux productions en permettent la croissance sans détruire la forêt pluviale ni menacer la sécurité alimentaire. Nous ne gagnerions rien de la sécurité, des investissements, de la santé, de l’éducation ni de l’ensemble de nos politiques de cohésion sociale si nous n’attachions pas une importance égale à notre environnement, a conclu M. Uribe Vélez, qui a rappelé que son pays détient 14% de la diversité mondiale, occupant le deuxième rang derrière le Brésil.
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