Déclaration
    Malawi
    Son Excellence
    Lazarus McCarthy Chakwera
    Président
    Kaltura
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    Résumé

    M. LAZARUS McCARTHY CHAKWERA, Président du Malawi, a fait remarquer que lorsque les dirigeants du monde parlent d’avenir à la tribune de l’Assemblée générale, ils parlent d’un avenir qui ne leur appartient pas, mais qui appartient à leurs enfants et petits-enfants.  Il ne suffit pas d’appeler à la prospérité pour tous, a-t-il poursuivi, si les règles commerciales et les systèmes financiers continuent d’aggraver la pauvreté des autres nations.  Pour ce qui concerne son pays, il a parlé de son plan de mise en œuvre des 17 ODD, qui lui a permis d’être en bonne voie sur cinq d’entre eux (faim, santé, éducation, eau et vie aquatique), tout en regrettant que les autres n’aient encore pu être atteints.  Soulignant que son pays avait besoin de soutien pour sauvegarder ces progrès réalisés et renforcer la résilience de son économie, il a expliqué que le Malawi avait connu cette année à la fois la pire épidémie de choléra de son histoire, une sécheresse entraînant des pertes agricoles importantes et un cyclone faisant plus d’un millier de morts et un demi-million de déplacés.

    Les PMA ont besoin de décisions et d’actions sur le financement climatique, a-t-il rappelé, exigeant des actes forts s’agissant de l’annulation de leurs dettes.  « Annulez les dettes! » a martelé le Président à la tribune, en rappelant que seul ce type de mesures pourrait permettre de rattraper les pertes économiques de la pandémie de COVID-19 et les deux années supplémentaires de progrès « perdues à cause de la guerre en Europe de l’Est ». L’argent dépensé pour le service de la dette devrait plutôt servir à la reconstruction des routes, écoles, hôpitaux, entreprises et moyens de subsistance, a-t-il déclaré.

    M. Chakwera a indiqué que son pays voulait non seulement renforcer sa résilience économique, mais aussi continuer, pour combler les déficits de financement des ODD, à « frapper aux portes des institutions financières qui restent trop lentes, trop insensibles et trop rigides ».  Si le Malawi est attaché à un système international fondé sur des règles, ces règles, qui ont longtemps joué contre les PMA, doivent être changées, a-t-il prié.  C’est pourquoi le Malawi est également favorable à une « réforme radicale » du Conseil de sécurité, a-t-il poursuivi, fondée sur des valeurs de démocratie, d’inclusion, de responsabilité et de confiance.  Il a relevé à cet égard, comme un élément significatif, qu’à l’occasion de cette session de l’Assemblée générale axée sur la confiance et la solidarité, un seul chef d’État parmi les membres permanents du Conseil, le Président des États-Unis, s’était présenté à la tribune.  « Ce n’est pas ainsi que l’on construit la confiance et que l’on fait preuve de solidarité. »  Faisant écho aux mots du Président Joseph Biden, il a insisté sur le fait que l’Afrique devait avoir des sièges permanents au Conseil de sécurité de l’ONU avec droit de veto.

    Le Président du Malawi a conclu son intervention en appelant de ses vœux une ONU réformée et un « nouveau paradigme de développement » qui tienne compte des intérêts du monde en développement, en matière d’innovation, de résilience climatique, de développement des capacités de chaque continent à faire face aux futures pandémies, et qui encourage les jeunes à prendre les commandes pour atteindre les ODD.

    Source :
    https://press.un.org/fr/2023/ag12534.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Lazarus McCarthy Chakwera (Président), Malawi
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