Déclaration
    Bolivie (État plurinational de)
    Son Excellence
    Luis Alberto Arce Catacora
    Président constitutionnel
    Kaltura
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    Résumé

    M. LUIS ALBERTO ARCE CATACORA, Président de l’État plurinational de Bolivie, a rappelé combien le système capitaliste et les intérêts qu’il défendait entraient en contradiction avec la vie des êtres humains et l’existence de la planète.  La paix et la sécurité sont compromises par le manque de volonté de la communauté internationale de mettre un terme aux efforts de guerre promus par les « sociétés de guerre transnationales », a‑t‑il expliqué, en appelant à la construction d’un nouvel ordre mondial « sans maîtres ni esclaves », ni deux poids, deux mesures.  À cet égard, il a souhaité donner la prioritéà la « diplomatie populaire » afin de résoudre les conflits armés, en réitérant sa préoccupation face à l’escalade de la violence et l’utilisation d’armes de destruction massive en Europe de l’Est, et en déplorant plus généralement le niveau des dépenses militaires dans le monde.

    Le dirigeant a appelé de ses vœux un « nouveau pacte pour l’avenir » pour répondre équitablement aux besoins des générations présentes et futures et a proposé, dans le contexte des changements climatiques, que chaque État consacre des ressources au fonds pour les pertes et les dommages à hauteur de sa responsabilité historique dans la production de gaz à effet de serre.  Appelant à une réforme du système capitaliste après la « crise multidimensionnelle postpandémique exacerbée par les effets du conflit militaire en Europe de l’Est », M. Arce Catacora a noté que les pays du Sud, en comparaison, se développaient de manière pacifique et constructive, grâce à des processus de coopération et d’intégration, au sein de blocs commerciaux en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud. Malgré un contexte international défavorable, a‑t‑il expliqué, la Bolivie a appliqué le Plan de développement économique et social 2021-2025 sans pratiquer de politiques monétaires néolibérales et en prenant toujours soin des plus pauvres.

    S’agissant de la crise climatique, M. Arce Catacora a déclaré qu’au vu des besoins d’adaptation de nombreux pays, les pays développés devaient assumer leur part correspondante de la dette climatique, notamment en honorant leurs engagements non encore respectés en matière de financement, de transfert de technologie et de développement des capacités.  Dénonçant le transfert « systématique » des richesses du Sud vers le Nord, il a souligné qu’il n’y avait pas de démocratie sans développement et que dans son pays, la démocratie s’appuyait sur des droits collectifs protégés et garantis par l’État et sur une forte participation aux affaires de l’État des groupes sociaux, notamment celle des peuples autochtones et des femmes.  Le Président a terminé son intervention en dénonçant le « blocus économique et financier illégal » imposé par les États-Unis à Cuba et en réaffirmant le soutien de la Bolivie à l’autodétermination du peuple palestinien.

    Source :
    https://press.un.org/fr/2023/ag12530.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Luis Alberto Arce Catacora (Président constitutionnel), Bolivie (État plurinational de)
    Photo ONU

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