Déclaration
    Guinée équatoriale
    Son Excellence
    Simeón Oyono Esono Angue
    Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale
    Kaltura
    Video player cover image

    Résumé

    M. SIMEÓN OYONO ESONO ANGUE, Ministre des affaires étrangères et de la coopération de la Guinée équatoriale, a insisté sur la nécessité de mettre davantage l’accent sur le multilatéralisme et la coopération afin de faire face aux défis mondiaux et de relancer le développement et la croissance économique durable, en particulier pour les pays en développement.  Il a notamment appelé à promouvoir la construction et le renforcement des infrastructures, y compris sanitaires, afin de faire face à d’éventuelles pandémies ainsi qu’à des maladies endémiques telles que le VIH/sida et le paludisme. 

    Il a mis l’accent sur la coexistence des conflits traditionnels et des défis émergents tels que la criminalité transnationale, la cybersécurité, la biosécurité, les changements climatiques et la piraterie, appelant à chercher des solutions par le biais de négociations et de dialogues inclusifs.  Il a également lancé un appel aux pays impliqués dans les conflits à privilégier le dialogue, dénonçant et rejetant catégoriquement les constantes ingérences extérieures qui déstabilisent certains pays du monde. 

    Le continent africain, a-t-il indiqué, doit continuer à être au centre des initiatives de soutien et de financement du développement en faveur de la mise en œuvre des objectifs de développement durable prévus dans le Programme 2030 de l’ONU et l’Agenda 2063 de l’Union africaine.  Il a également appelé à maintenir les financements du maintien de la paix afin de faire face au terrorisme, aux migrations, à la traite d’êtres humains, à la piraterie ou au mercenariat, qui entravent le développement en Afrique.  Il s’est félicité du sommet extraordinaire de l’Union africaine qui s’est tenu à Malabo à la fin du mois de mai et a salué l’initiative de sécurité globale présentée par la Chine. 

    Le Ministre a insisté sur la nécessité de réformer les Nations Unies, en particulier le Conseil de sécurité, dont la structure est « l’une des grandes injustices au sein de l’Organisation » et qui constitue « un grave manquement à son esprit démocratique ».  Il a réitéré la demande, contenue dans le consensus d’Ezulwini et la Déclaration de Syrte, consistant à attribuer deux sièges permanents à l’Afrique et deux sièges non permanents supplémentaires au sein du Conseil de sécurité.  Il a également demandé la levée de l’embargo imposé à Cuba. 

    M. Esono Angue s’est dit profondément préoccupé par la persistance de la situation de crise causée par les activités de piraterie dans le golfe de Guinée, soulignant que leurs auteurs acquéraient des méthodes de plus en plus sophistiquées leur offrant une plus grande autonomie en haute mer.  Il s’est félicité de la récente résolution adoptée par le Conseil de sécurité demandant aux pays du golfe de Guinée de criminaliser la piraterie et les vols à main armée en mer et d’enquêter, de poursuivre ou d’extrader, conformément au droit international, les auteurs de ces crimes et ceux qui les incitent, les financent ou les facilitent.  Il a réitéré la proposition, déjà présentée lors de la soixante-quinzième session de l’Assemblée générale des Nations Unies, consistant à organiser un sommet sur le golfe de Guinée comme cela a été fait pour le golfe d’Aden, afin de concevoir une stratégie pour mettre fin aux activités terroristes qui menacent la paix et la sécurité régionales et internationales. 

    Source :
    https://press.un.org/fr/2022/ag12450.doc.htm

    Déclaration complète

    Lire la déclaration complète, en PDF.

    Déclaration en espagnol

    Audio

    Écouter et télécharger la déclaration complète au format mp3.

    Chargement du lecteur en cours...

    Photo

    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Simeón Oyono Esono Angue (Ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale), Guinée équatoriale
    Photo ONU

    Sessions antérieures

    Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.