Déclaration
    Pologne
    Andrzej Duda
    Président
    Kaltura
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    Résumé

    M. ANDRZEJ DUDA, Président de la Pologne, a fait de la solidarité le mot d’ordre de son intervention.  Ce concept est au cœur de la politique de son pays dans la lutte contre la COVID-19, a-t-il dit, en se souvenant comme tout le monde de l’horreur de ces premiers mois.  Mais est-ce que nous avons réussi l’examen de la solidarité ?  Nous rendons hommage à ceux qui ont gagné la bataille des vaccins dans les laboratoires mais l’accès a-t-il été équitable ?  Le vaccin est un droit de l’homme et pas une marchandise, a martelé M. Duda.  La Pologne, a-t-il assuré, a essayé de protéger tout un chacun avec le même engagement. Elle a déployé ses médecins à l’étranger et fait un don de 6 millions de doses de vaccins à des pays du sud.

    Le droit le plus important de chaque nation, c’est le droit à l’autodétermination, a ensuite fait valoir le Président polonais.  Chaque nation a le droit de protéger ses frontières et son système de gouvernance, et de légiférer avec l’assentiment de sa population. M. Duda a ainsi regretté que la pandémie de COVID-19 ait éclipsé les « faits tragiques » qui se déroulent autour de la frontière polonaise, à commencer par la guerre en Ukraine.  La réaction du « nord nanti » a été de construire deux grands gazoducs partant de la Fédération de Russie vers l’ouest, avec des milliards de dollars de revenus pour l’agresseur, s’est-il ainsi indigné.  La pandémie a aussi éclipsé les évènements qui se trament au Belarus où sont durement réprimées les manifestations démocratiques, a-t-il déploré en tant que dirigeant d’un pays dans lequel près de 150 000 Bélarussiens ont trouvé refuge.

    La riposte du « régime autoritaire » du Belarus a pris la forme d’une attaque « hybride » contre les frontières orientales de la Pologne, de la Lettonie et de la Lituanie, en charriant des dizaines de milliers de personnes du Moyen-Orient, a accusé le Président. Or nous devons protéger nos frontières en tant que membres de l’Union européenne.

    La pandémie, a-t-il poursuivi, n’a pas dépourvu les nations de leurs aspirations démocratiques ni porté atteinte à l’espoir de dignité des différentes régions du monde, a voulu croire le dirigeant qui a partagé l’enthousiasme des électeurs de Moldova qui ont « repris le pouvoir des mains des oligarques ».  Chaque nation a ses valeurs mais le fait de partager la même planète nous amène à coexister dans le respect du droit international, a ajouté M. Duda dont le pays présidera l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OCSE) en 2022.

    Enfin, la pandémie a aussi éclipsé la lutte contre les changements climatiques, a-t-il regretté.  Nous devons prendre conscience de ce qu’il faut faire pour protéger les populations, a-t-il plaidé.  Les pays riches du nord ne se soucient-ils que de leurs statistiques ? a-t-il demandé.  Pour sa part, a-t-il affirmé, la Pologne a réduit de plus de 30% ses émissions de CO2 en trente ans, et trace la voie de sa transition énergétique d’ici 2040 « Notre pays est plus vert » et lorsque nous présidions la COP24, nous avions insisté pour que l’on rende les dispositions de l’Accord de Paris sur le climat plus transparentes et plus équitables pour toutes les parties.

    Source :
    https://press.un.org/fr/2021/ag12364.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Andrzej Duda (Président), Pologne
    Photo ONU

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