Déclaration
    El Salvador
    Son Excellence
    Nayib Armando Bukele
    Président
    Kaltura
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    Résumé

    Pour M. NAYIB ARMANDO BUKELE, Président de la République d’El Salvador, parfois les crises sont des avertissements pour changer de voie, pour se demander si ce que nous faisons est vraiment ce que nous voulons faire, réfléchir à l’avenir dans lequel nous aimerions vivre.

    De fait, a constaté M. Bukele dans une déclaration préenregistrée, « nous sommes dans un monde qui devient plus accéléré, plus désuni, plus anxieux, plus pessimiste et plus individualiste ».  Un monde où presque personne ne sait où nous allons, ou du moins où nous aimerions aller, a-t-il ajouté.  Il a remarqué que le monde actuel essaye de résoudre les problèmes momentanément, de sauter d’une crise à l’autre jusqu’à ce que nous atteignions une crise que nous ne pourrons pas résoudre.  La société et le monde souffrent, et nous semblons de plus en plus éloignés de la résolution des causes de cette souffrance, s’est-il inquiété.

    Il a décrit un monde toujours en proie à une pandémie, où nous avons vu le pire et le meilleur de notre espèce; une pandémie dont la réponse collective n’a fait que multiplier l’anxiété mondiale; une pandémie qui a aggravé la crise qui existait déjà.  Pour lui, cette crise est celle, depuis des décennies, qui nous rapproche le plus de l’effondrement de la civilisation.  Il a continué à décrire une civilisation fragile, qui ne parvient pas à avancer.  Une crise de plus, a-t-il averti, et nous pourrions perdre beaucoup plus, et beaucoup plus vite, que ce que nous pensons possible.

    Dès lors, il a pressé à tirer les leçons des civilisations passées, de leurs réussites et de leurs erreurs, car « nous avons une responsabilité envers l’histoire, envers tous ceux qui nous ont précédés, pour poursuivre les progrès de l’humanité et avancer aussi loin que possible ».  Nous avons encore le temps de tirer les leçons de cette crise et d’analyser si nous faisons ce que nous devons vraiment faire, a-t-il insisté, en estimant que nous avons tous les outils pour le faire.  M. Bukele a en effet rappelé que nous vivons dans un monde interconnecté et mondialisé, doté de la technologie nécessaire pour résoudre facilement tous ces problèmes.  Toutefois, sans la volonté de le faire, a-t-il regretté.

    Pour aller de l’avant, le Président a invité à « faire ce qui nous rend vraiment heureux, à maintenir nos traditions, prendre soin de nos familles et les valoriser ».  Il nous faut enseigner à nos enfants ce que nous avons appris de nos parents, de nos professeurs, a-t-il ajouté.  Comme philosophie, il a proposé d’être optimiste quant à l’avenir et au potentiel de l’être humain, se référant à Confucius et à Goëthe et annonçant l’intention de son pays de s’engager dans cette nouvelle voie.  « Ce ne sera pas facile, mais nous tirerons le meilleur parti du temps que Dieu nous a donné. »

    Pour finir, M. Bukele a invité à suivre les personnes du monde entier qui pensent aussi de cette façon.  Des personnes qui n’ont pas encore été absorbées par l’hypercommunication du système et qui croient au potentiel illimité de l’imagination et de la créativité humaines.  « Dieu a déjà décidé si nous allons réussir. »  C’est notre destin et nous ferons de notre mieux pour l’atteindre, a-t-il conclu.   

    Source :
    https://press.un.org/fr/2021/ag12367.doc.htm

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    Photo

    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Nayib Armando Bukele (Président), El Salvador
    Photo ONU

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