Déclaration
    Belize
    Son Excellence
    John Briceño
    Premier Ministre
    Kaltura
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    Résumé

    M. JOHN BRICEÑO, Premier Ministre du Belize, a dit que pour une petite île et un État côtier de faible altitude comme le Belize, qui a célébré il y a trois jours 40 ans d’indépendance politique, le monde est aujourd’hui hostile et précaire.  Personne ne peut nier que la planète se réchauffe.  Le niveau de la mer monte.  La COVID-19 a mis l’économie bélizienne à genoux.  Le chômage touche 30% de la population alors que des milliers de Béliziens ont perdu leur emploi, a énuméré le dirigeant.  Le PIB a baissé de 14%.  La dette a grimpé à 130% du PIB.  Le taux de pauvreté est passé à 60%.  Déjà 399 Béliziens ont perdu la vie à cause de la COVID-19 et nous avons un taux de mortalité de 2,05%, a-t-il encore ajouté.

    M. Briceño a dénoncé la lenteur et l’inadaptation de la réponse mondiale immédiate par rapport à l’ampleur et la profondeur de la crise sanitaire.  Seulement 0,4% des doses de vaccin ont été allouées aux pays à faible revenu, alors que les pays avec un taux important de vaccination s’apprêtent à administrer des injections de rappel.  Le Premier Ministre a insisté sur l’importance de trouver des solutions « ensemble ».  Il a informé que son gouvernement poursuit, avec le Guatemala, le règlement final et pacifique de la revendication du Guatemala sur le territoire bélizien devant la Cour internationale de Justice (CIJ).  Si l’on veut que le système multilatéral soit notre bouée de sauvetage collective, il doit être réorienté, a-t-il ajouté.

    Le Premier Ministre a ensuite appuyé la création d’un indice de vulnérabilité multidimensionnel qui permettrait aux pays comme le Belize d’accéder à un financement abordable, précisant que chaque année, le Belize subit des pertes annuelles de près de 4% de son PIB en raison de catastrophes naturelles.  Contre les répercussions des changements climatiques, a-t-il poursuivi, le Belize a élaboré une stratégie à long terme pour parvenir à zéro émission nette d’ici à 2050.  Les pays développés doivent fournir un appui financier et technique pour nous permettre de tenir ces engagements, a prié le Premier Ministre, y inclus le respect de l’engagement de 100 milliards de dollars fait à Copenhague, il y a 12 ans.

    Revenant à la pandémie, M. Briceño a constaté que l’affaiblissement du Mécanisme COVAX, par les interdictions d’exportation, la thésaurisation des vaccins et les achats prédateurs, a provoqué une extrême inégalité d’accès aux vaccins.  Or, notre santé et notre rétablissement à tous dépendent de la capacité de notre système à répondre rapidement aux besoins de tous les pays, a-t-il souligné.

    Le Premier Ministre a ensuite demandé la levée de l’embargo imposé à Cuba, qualifiant celui-ci de cruel.  Alarmé, en outre, par le « traitement inhumain » infligé aux réfugiés haïtiens, il a appelé l’ONU à mobiliser les États Membres et son système de développement pour appuyer une solution dirigée par les Haïtiens pour rétablir la stabilité et la sécurité de leur pays.

    Source :
    https://press.un.org/fr/2021/ag12368.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence John Briceño (Premier Ministre), Belize
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