Déclaration
    Angola
    Son Excellence
    João Manuel Gonçalves Lourenço
    Président
    Kaltura
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    Résumé

    M. JOÃO MANUEL GONÇALVES LOURENÇO, Président de l’Angola, notant que la lutte contre la COVID-19 et ses variants se poursuit, a estimé que les efforts combinés, sans distinction entre riches et pauvres, sont la seule voie à suivre pour un retour complet à la vie normale.  Le Président s’est dit choqué par la disparité entre certaines nations et d’autres en ce qui concerne la disponibilité des vaccins.  « Ces disparités permettent d’administrer des troisièmes doses, dans certains cas, alors que, dans d’autres cas, comme en Afrique, la grande majorité de la population n’a même pas reçu la première dose. »  À son avis, le vaccin contre la COVID-19 doit être reconnu comme un bien pour toute l’humanité, avec un accès universel.  La pandémie a eu un fort impact sur la vie économique et sociale de l’Angola, a déploré M. Lourenço, même si le Gouvernement a pu agir pour maintenir les niveaux de contagion dans les limites de la capacité de réponse de ses structures de santé.  Aujourd’hui, a-t-il fait valoir, nous devons engager une réflexion profonde pour trouver des solutions pérennes pouvant servir de base à la reconstruction de nos économies.

    Le dirigeant a rappelé que l’Angola avait déployé des efforts considérables pour contribuer à la paix et à la stabilité en Afrique centrale, dans la région des Grands Lacs et dans d’autres parties du continent.  Notre sensibilité vis-à-vis des questions de paix et de guerre est le résultat de notre long conflit interne, ce qui nous donne une perspective claire sur l’importance de rechercher des solutions aux différends par le dialogue et la compréhension entre les parties en conflit, a-t-il témoigné.  M. Lourenço s’est dit préoccupé par « les changements d’ordre institutionnel qui se produisent fréquemment par l’usage de la force militaire dans les pays africains ».  Il a estimé que ces actes inconstitutionnels n’ont pas suscité une réaction suffisante de la part de la communauté internationale pour décourager de telles actions, « comme nous l’avons vu au Mali et, plus récemment, en Guinée ».  « Nous ne pouvons pas continuer à laisser des exemples récents, comme celui de la Guinée et d’autres, réussir en Afrique et sur d’autres continents.  C'est une belle occasion pour les chefs d’État et de gouvernement réunis ici de réclamer, d’une seule voix, la libération immédiate et inconditionnelle du Président de la République de Guinée, le professeur Alpha Condé », a-t-il insisté.

    Le Président angolais s’est également inquiété des menaces à la paix et à la sécurité mondiales résultant des actions de groupes extrémistes dans le Sahel africain, en République démocratique du Congo, au Mozambique et dans d’autres parties du monde.  Malheureusement, a-t-il regretté, nous assistons à un retour à l’utilisation de mercenaires, avec le recrutement de professionnels sans armée, qui sont payés pour tuer, déstabiliser des pays et évincer des politiciens et des régimes « démocratiquement élus mais gênants ».  Ce phénomène était autrefois fermement condamné et combattu mais, malheureusement, il est maintenant encouragé et alimenté par des forces puissantes « qui se cachent derrière l’anonymat ».  L’ONU, l’Union africaine et la communauté internationale en général doivent encourager les autorités éthiopiennes à mettre fin au conflit dans la région du Tigré et contrer la menace d’une catastrophe humanitaire avant qu’elle ne s’aggrave et qu’il ne soit trop tard, a conclu M. Lourenço.  

    Source :
    https://press.un.org/fr/2021/ag12367.doc.htm

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    Photo

    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence João Manuel Gonçalves Lourenço (Président), Angola Photo disponible ultérieurement
    Photo ONU

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