Déclaration
    Azerbaïdjan
    Son Excellence
    Elmar Maharram oglu Mammadyarov
    Ministre des affaires étrangères
    Kaltura
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    Résumé

    M. ELMAR MAHARRAM OGLU MAMMADYAROV, Ministre des affaires étrangères de l’Azerbaïdjan, a dit que son pays offre aujourd’hui son propre modèle de développement au monde, soutenu par une stabilité interne, l’unité nationale et la solidarité dans la société, et un environnement de paix et de tolérance entre les différentes communautés vivant ensemble dans une économie libérale, durable et dynamique.  Inspiré par ses réalisations dans le développement économique, la réussite de la politique sociale, la richesse du capital humain et des valeurs traditionnelles du multiculturalisme, l’Azerbaïdjan a décidé de présenter la candidature de la ville de Baku, sa capitale, pour accueillir l’exposition universelle de 2025.  Notre thème « développer le capital humain, construire un avenir meilleur » est une préoccupation universelle et a une signification particulière pour l’Azerbaïdjan.  Le Ministre a aussi annoncé que l’année prochaine, l’Azerbaïdjan prendra la présidence du Mouvement des pays non-alignés qui a joué un rôle fondamental dans le renforcement de la paix et de la sécurité internationale. 

    Pour ce qui est du conflit armé entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, le Ministre a reconnu qu’il présentait une menace majeure à la paix et à la sécurité internationale et régionale.  Le conflit a abouti à l’occupation du cinquième du territoire de l’Azerbaïdjan par l’Arménie et a déplacé un-neuvième de la population, a-t-il dénoncé.  Depuis le début du conflit, les combats ont été menés exclusivement à l’intérieur du territoire de l’Azerbaïdjan, au centre du pays, affectant la population et les infrastructures civiles.  Le Ministre a indiqué qu’après le changement de gouvernement en Arménie, il y avait eu des attentes que le nouveau pouvoir allait respecter les valeurs démocratiques et les normes et principes du droit international, y compris les résolutions du Conseil de sécurité.  Malheureusement, aucun progrès n’a été observé à cet égard, s’est lamenté M. Mammadyarov.  Au contraire, le Premier Ministre de l’Arménie n’hésite désormais plus à ouvertement considérer la région du Haut-Karabakh en Azerbaïdjan comme faisant partie de l’Arménie.  Cette déclaration annexionniste sape le processus de paix mené par l’OSCE.  L’Arménie, au plus haut niveau politique, montre que ses réelles intentions ne sont pas de régler le conflit par des négociations mais la poursuite de l’occupation illégale des territoires de l’Azerbaïdjan, a-t-il accusé. 

    Commentant l’instabilité politique interne en Arménie, M. Mammadyarov a dit qu’il ne pouvait pas exclure que les dernières déclarations et actions du Premier Ministre arménien avaient pour objectif l’escalade de la situation sur le terrain et de provoquer des hostilités armées le long des lignes et des frontières entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.  Mais une chose est sûre, a-t-il indiqué, l’Arménie sera entièrement responsable des conséquences de ce scénario négatif.  Le responsable a appelé la communauté internationale à envoyer un message fort et à exercer une pression forte à l’Arménie afin d’assurer le plein respect du droit international et à commencer par la mise en œuvre immédiate et sans condition des résolutions du Conseil de sécurité adoptées en vue de régler le conflit entre les deux pays. 

    Source :
    https://www.un.org/press/fr/2018/ag12071.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Elmar Maharram oglu Mammadyarov (Ministre des affaires étrangères), Azerbaïdjan
    Photo ONU

    Sessions antérieures

    Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.

    Droit de réponse

    Première déclaration (26 septembre 2018)

    Répondant à l’intervention du Premier Ministre de l’Arménie prononcée hier, le représentant de l’Azerbaïdjan a dénoncé la répression et les violations des droits de l’homme commises par les forces arméniennes dans le Haut-Karabakh. Selon lui, le Premier Ministre arménien a usé de la même rhétorique que ses prédécesseurs, niant les faits et la responsabilité de son pays, qui a pris les armes pour intervenir sur le territoire de l’Azerbaïdjan, notamment au Haut-Karabakh, pour mettre en place un régime raciste. Le régime en place a anéanti des villages entiers et entraîné le déplacement de plus d’un million de personnes, a ajouté le représentant. Qualifiant les déclarations entendues hier de « stupéfiantes », il a rappelé que le Conseil de sécurité avait adopté quatre résolutions contre l’intervention militaire de l’Arménie en Azerbaïdjan et réaffirmé que la région du Haut-Karabakh faisait partie intégrante du territoire de l’Azerbaïdjan, tout en demandant le retrait immédiat des forces arméniennes. Les actions de l’Arménie constituent des violations évidentes de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan, a martelé le représentant azerbaïdjanais, accusant aussi l’Arménie de procéder à un nettoyage ethnique dans la région du Haut-Karabakh. Enfin, il a exhorté l’Arménie à permettre le retour des réfugiés azerbaïdjanais et à mettre fin à ses politiques annexionnistes et colonialistes, « qui ne fonctionneront jamais ».

    Source: AG/12064

    Deuxième déclaration (26 septembre 2018)

    Reprenant la parole, le représentant de l’Azerbaïdjan a regretté les commentaires de son homologue « qui nie les faits ». Quatre résolutions du Conseil de sécurité ont demandé une cessation des hostilités aux forces arméniennes en vue d’établir un cessez-le-feu durable, a-t-il rappelé, en soulignant que ces résolutions montrent la responsabilité de l’Arménie dans la situation. Il en a déduit que le comportement de l’Arménie est contraire au droit international et a affirmé que l’Arménie occupe une partie de l’Azerbaïdjan. Pour lui, les autorités du Haut-Karabakh sont illégitimes et condamnées au niveau international. L’agression arménienne est la cause principale de la crise, a ajouté le délégué en prédisant qu’il n’y aurait pas d’avenir pour la politique dangereuse de l’Arménie en Azerbaïdjan.

    Source: AG/12064

    Troisième déclaration (1er octobre 2018)

    Il vaut toujours mieux se taire quand on n’a rien à dire, a conseillé à son tour le représentant de l’Azerbaïdjan qui a accusé l’Arménie de propager des mensonges qui en réalité ne méritent pas de réponse. Mais, s’est lancé le représentant, il est important d’insister sur le fait que le Haut-Karabakh restera une partie intégrante de l’Azerbaïdjan, malgré les actes terroristes et les revendications illégales. C’est l’Arménie qui occupe le Haut-Karabakh au mépris du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité. Ce sont les Arméniens qui se livrent à des actes illicites. Ce sont les politiques et pratiques arméniennes qui relèvent de la discrimination ethnique et c’est l’Arménie qui fait une mauvaise lecture du droit des peuples à l’autodétermination, qui refuse les négociations pragmatiques et qui encourage l’escalade, a accusé le représentant.

    Source: AG/12073<