Déclaration
    Nouvelle-Zélande
    Son Excellence
    John Key
    Premier Ministre
    Kaltura
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    Résumé

    M. JOHN KEY, Premier Ministre de la Nouvelle-Zélande, s’est dit particulièrement fier que l’accord sur le dossier nucléaire iranien soit intervenu pendant la présidence néo-zélandaise du Conseil de sécurité.  L’accord a été signé et c’est un exemple à suivre, a dit le Premier Ministre.  Il a indiqué que la Nouvelle-Zélande a rejoint la Coalition internationale contre l’État islamique et que l’armée néo-zélandaise participait à la formation de l’armée iraquienne.  Nous voyons aujourd’hui les conséquences de l’échec du Conseil de sécurité à agir au cours de ces quatre dernières années.  Il est temps, a dit le Premier Ministre, d’arrêter de parler de ce qu’il faut faire et de commencer à faire ce qu’il faut.  Il est temps que le Conseil de sécurité fasse ce pour quoi il a été créé, et il est temps que ses membres mettent de côté leurs intérêts dépassés et leurs alliances historiques pour faire cesser la violence et les souffrances. 

    Nous ne pouvons laisser le Conseil, une institution qui a connu des échecs, devenir « une institution en échec », a poursuivi le Premier Ministre.  Il faut une solution politique au conflit en Syrie et elle doit venir maintenant.  Le problème n’est pas Assad ou Daech, le problème, c’est Assad et Daech et nous sommes devant un cas où la perfection est l’ennemi du bien car la solution ne sera pas parfaite.  Elle exigera en effet des compromis.  De même, a encore dit le Premier Ministre, le statu quo est invivable dans le processus de paix au Moyen-Orient.  Nous ne pouvons laisser la situation sur le terrain nous dicter notre action si nos actions peuvent précisément contribuer à faire avancer les choses. 

    Le Premier Ministre n’a pas caché la difficulté pour un petit État comme le sien de se faire entendre au Conseil de sécurité.  Le problème est en partie « structurel » parce que le droit de veto a créé « un déséquilibre extraordinaire », exacerbé par la pratique des négociations à cinq avant d’impliquer les 10 membres non permanents et la pratique de s’abstenir de tout dès qu’un membre permanent n’est pas d’accord.  La Nouvelle-Zélande avait donc raison de s’opposer au droit de veto quand on négociait la Charte, a dit le Premier Ministre.  Le droit de veto est un frein à l’efficacité et à la réalisation des aspirations légitimes des États Membres de l’ONU.  Le Premier Ministre a donc appuyé la proposition de renoncer à l’exercice du droit de veto en cas d’atrocités de masse et le fait que deux membres permanents appuient cette proposition est déjà un progrès.  Mais le problème au Conseil est aussi en partie « comportemental ».  Les membres permanents sont habitués à exercer le pouvoir et ils y tiennent.  Ils veulent contrôler l’agenda du Conseil et déterminer tous les processus.

      Le Premier Ministre n’a pas manqué de se féliciter de l’adoption des objectifs de développement durable (ODD) et de prévenir qu’il attend de la Conférence de Paris sur le climat un accord substantiel.  Il a rappelé la création au début de la semaine d’un sanctuaire marin de 620 000 km2 autour des îles néo-zélandaises de Kermadec.  Il s’est félicité de ce que ce sanctuaire soit l’une des plus grandes zones marines protégées au monde.  Il a précisé que la Nouvelle-Zélande avait consacré un milliard de dollars au développement de pêches durables dans le Pacifique.

    Source :
    http://www.un.org/press/fr/2015/ag11697.doc.htm

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    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence John Key (Premier Ministre), Nouvelle-Zélande
    Photo ONU

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