Déclaration
    Allemagne
    Son Excellence
    Thomas Matussek
    Président

    Résumé

    M. THOMAS MATUSSEK (Allemagne) a déclaré que les leçons issues de la crise devaient mener à des changements, en particulier en faveur des pays en développement.  Appelant les pays donateurs à poursuivre leurs efforts en faveur du développement, il a promis que son pays continuerait à remplir ses engagements financiers et d’accroître significativement sa contribution dans les banques multilatérales de développement.  Mais les pays en développement doivent aussi assumer leurs responsabilités, a-t-il poursuivi, en évoquant les questions de bonne gouvernance, de respect des droits de l’homme et de l’environnement.  Sur les questions climatiques, il a déclaré que son pays resterait un des chefs de file de la protection du climat, tout en affirmant que seules des actions communes en garantiraient le succès.  Il a notamment invité les petits États insulaires en développement à prendre leur part dans cet objectif.

    Sur le dossier du nucléaire, il a souligné la nécessité d’un nouveau consensus à la Conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires de 2010, mais aussi lors des négociations sur le traité interdisant la production de matières fissiles pour la fabrication d’armes et autres dispositifs explosifs nucléaires à Genève.  En ce sens, a-t-il poursuivi, l’Allemagne soutient les solutions multilatérales sur les stocks de combustibles nucléaires.  Sur la question du nucléaire iranien, il a exhorté les dirigeants de ce pays à ouvrir, sans délai, l’accès du site récemment découvert aux équipes de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).  Mais, a-t-il prévenu, si les dirigeants iraniens continuent de temporiser, la communauté internationale n’aura d’autre choix que de prendre des mesures additionnelles.

    Concernant l’Afghanistan, le représentant a annoncé que l’Allemagne continuerait d’augmenter le nombre de policiers instructeurs dans le pays et aiderait à l’entraînement des militaires afghans au sein de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS), avant d’assurer qu’en tant que l’un des plus gros contributeurs de troupes, l’Allemagne jouerait toujours un rôle dans la reconstruction du pays.  Évoquant la célébration en 2010 du cinquantième anniversaire de l’accession à l’indépendance de 17 États africains, il a rappelé que l’un des défis majeurs demeurait l’endiguement de la violence et la protection des peuples dans les zones de conflit.  Citant notamment la contribution de son pays en République démocratique du Congo (RDC) et au Zimbabwe, il a promis de poursuive ses engagements en Afrique dans les domaines de coopération, de la paix et de la sécurité, des affaires et de la technologie.

    Sur le chapitre de la réforme, il a estimé que celle-ci devait avoir un objectif clair: rendre les Nations Unies plus crédibles, plus efficaces.  Mais, a-t-il prévenu, il ne faut pas limiter la réforme aux Nations Unies.  Si nous voulons nous occuper des crises en cours et prévenir les suivantes, il faut aussi réformer les institutions financières internationales.  De même, a-t-il ajouté, si le Conseil de sécurité ne se réforme pas de lui-même, le risque existe que d’autres organes soient tentés de prendre sa place.  L’Allemagne, a-t-il dit, est prête à prendre ses responsabilités en revendiquant un siège de membre permanent au sein d’un Conseil de sécurité réformé.  Il a conclu en annonçant la candidature de son pays au poste de membre non permanent au Conseil de sécurité pour la période 2011-2012.
     

    Source :
    https://www.un.org/press/fr/2009/AG10865.doc.htm

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    Déclaration en anglais

    Photo

    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Thomas Matussek (Président), Allemagne
    Photo ONU

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