M. JOSÉ MARIA PEREIRA NEVES, Premier Ministre du Cap-Vert, s’est dit fier d’annoncer que, sans son pays, le taux de pauvreté a reculé et est passé de 20,5% en 2002 à 12% en 2012. Le défi actuel est d’éviter tout recul qui pourrait venir de la situation économique mondiale. Malgré l’accession du pays au statut de pays à revenu intermédiaire, le Cap-Vert a toujours un taux élevé de pauvreté, d’inégalité et de chômage ainsi qu’un accès insuffisant aux biens et aux services. À ce stade, a confié le Premier Ministre, nous sommes dans une période de transition. Les instruments créés ne suffiront pas à répondre aux défis actuels à préparer un avenir qui pointe vers le développement avancé, à moins qu’il ne fasse partie d’un agenda mondial, mené par les Nations Unies et une coopération internationale intensive.
Pour le Cap-Vert, les changements climatiques sont un problème pressant, tout comme l’insécurité alimentaire, l’acidification des océans, la perte de biodiversité. À cet effet, il a exhorté les États Membres à s’unir dans une convergence historique sur l’environnement en vue de mettre en œuvre les politiques établies dans le Document final de la Conférence Rio+20 sur le développement durable. S’agissant du programme de développement de l’après-2015, c’est surtout le chômage qui préoccupe le Cap-Vert, ainsi que la pérennité des programmes de sécurité sociale. Sur le plan culturel, le Premier Ministre a plaidé pour que la langue portugaise, la cinquième langue la plus parlée au monde, devienne une langue officielle ou une langue de travail des organisations internationales, dont les Nations Unies.