M. LECH KACZYŃSKI, Président de la Pologne, a débuté son propos en rappelant la création des Nations Unies, il y a 64 ans, Organisation destinée à prévenir des atrocités comme celle de la Seconde Guerre mondiale. La liberté des années 90, liberté économique, liberté des capitaux sur les marchés, a été sapée avec la crise qui nous a touchés, l’an dernier, a-t-il dit. Selon lui, le problème du sida, de la pauvreté et des endémies vient s’ajouter aux problèmes créés par cette crise.
Le Président a aussi dénoncé les nombreuses causes de conflit dans le monde, dont la violation de l’intégrité territoriale des États. Il a rappelé qu’il y a des différences d’opinion entre les États, comme en Géorgie où ces différences peuvent être source de grands conflits. Revenant sur la crise économique, il a mis en avant la situation de son pays qui est l’un des seuls pays européens à avoir renoué avec la croissance, cette année.
Il a donc estimé que l’économie peut être gérée sans l’adoption de nouvelles règles. Mais, a-t-il dit, il est de notre intérêt de mettre certaines choses en lumière comme la question des institutions financières et leur lien avec les Nations Unies, a-t-il dit. Dans ce cadre, M. Kaczyński a suggéré à l’Organisation internationale du Travail (OIT) de mettre en place des programmes alternatifs qui prendraient en compte les besoins des salariés, des employeurs, des pays riches ou des pays pauvres.