Déclaration
    Sri Lanka
    Son Excellence
    Mahinda Rajapaksa
    Président

    Résumé

    M. MAHINDA RAJAPAKSA, Président du Sri Lanka, a déclaré qu’en dépit des références répétées, par plusieurs États, au droit des Palestiniens à leur propre État, au sein de frontières sûres, la communauté internationale n’avait toujours pas fait de cet appel une réalité.  C’est une véritable déception, a-t-il dit, précisant cependant qu’il y a « maintenant une opportunité ouverte et que nous devons l’utiliser, avant qu’il ne soit trop tard ».  Il en va de la sécurité et du bien-être de la région, y compris d’Israël.  À l’heure actuelle, a poursuivi M. Rajapaksa, le défi le plus significatif au progrès et à la stabilité du monde moderne est le terrorisme.  De récents exemples dans le monde ont démontré que la mise en place de mesures discriminatoires peut être à l’origine de la mort d’innocents par le fait d’actes de terrorisme, a-t-il dit.  Ce fléau est une menace à laquelle même les plus riches et les plus puissants ne peuvent échapper.  En tant que dirigeant d’une nation qui a souffert du terrorisme durant un quart de siècle, je tiens à souligner que « nous devons fermement débarrasser le monde de cette menace », a insisté le Président du Sri Lanka.

    Le Président a ensuite estimé que le combat pour la paix était aussi important et difficile que celui contre la terreur.  Après l’éradication du terrorisme au Sri Lanka, par la mise à terme des activités des Tigres de libération de l’Eelam tamoul (LTTE), le Gouvernement s’est attelé à construire une nouvelle nation unie, a-t-il expliqué.  La réinstallation de plus de 95% des déplacés, qui constituaient le plus grand nombre de civils emprisonnés par un groupe terroriste à une période donnée, est un accomplissement dont nous sommes fiers, a dit M. Rajapaksa.  Dans le nord du pays, a-t-il fait savoir, les forces armées sont engagées dans le développement d’infrastructures détruites par les terroristes durant trois décennies.  Contrairement à une propagande mensongère le nombre des personnels militaires dans la région est à un niveau minimum.  La croissance économique de 22% connue par la région du Nord est une claire indication des réussites accomplies par le Gouvernement.

    La communauté internationale doit accompagner notre nation sur ce nouveau chemin, a ensuite estimé le Chef d’État, qui a également demandé « à ses amis distants d’abandonner les idées préconçues à l’égard du Sri Lanka ».  Après trois décennies sombres, mon pays arrive enfin à la lumière et s’engage vers un futur prometteur.  « Nous devons nous voir accorder du temps et de l’espace pour tracer notre destinée conformément aux aspirations de notre propre peuple », a-t-il souhaité.  Il a conclu en s’insurgeant contre les subventions agricoles offertes par certains gouvernements occidentaux à leurs producteurs.  Le recours à ces subventions détruit les capacités des agriculteurs des pays en développement et limite leur accès de façon égalitaire aux marchés internationaux.
     

    Source :
    https://www.un.org/press/fr/2011/AG11152.doc.htm

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    Déclaration en anglais

    Photo

    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Mahinda Rajapaksa (Président), Sri Lanka
    Photo ONU

    Sessions antérieures

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    Speaking in exercise of the right of reply, the representative of Sri Lanka said his delegation was deeply anguished by the remarks made by the Canadian Minister for Foreign Affairs, despite extensive efforts made to keep the Canadian delegation in Geneva informed of the reasons for the background to Sri Lanka’s objections to the Canadian initiative on “an interactive dialogue on the LLRC process in Sri Lanka at the March 2012 session of the Human Rights Council”, including domestic mechanisms put in place. The Sri Lankan objections had been endorsed by a wide cross-section of members of that Council.

    He said that, in the United Nations, an organization comprised of 193 countries, subscribing to a range of social, economic and political philosophies, procedure and process were critically important to ensure good governance and prevent intergovernmental organizations from being abused for narrow domestic political advantage and selective application of principle. The rule-based framework of the United Nations system, valued by all nations, must be safeguarded for the protection of all against such abuse.