Déclaration
    Iran (République islamique d’)
    Son Excellence
    Mahmoud Ahmadinejad
    Président

    Résumé

    M. MAHMOUD AHMADINEJAD, Président de la République islamique d’Iran, a estimé qu’il était clair que malgré ses efforts, y compris la création des Nations Unies, l’humanité était encore loin de répondre aux aspirations des populations.  La plupart des Nations dans le monde ne sont pas satisfaites de la situation internationale actuelle, a-t-il dit, rappelant que 3 milliards de personnes vivaient avec moins de 2,5 dollars par jour et que plus d’un milliard d’entre elles n’ont pas un seul repas suffisant par jour.  « Ne pensez-vous pas que la cause profonde de ces problèmes réside dans la manière dont le monde est gouverné? s’est-il interrogé avant de dénoncer l’esclavagisme, le colonialisme, les guerres de Corée et du Viet Nam, le sionisme, les régimes militaires en Asie, en Afrique et en Amérique latine, l’utilisation de l’arme nucléaire ou encore le soutien à Saddam Hussein pendant la guerre contre l’Iran, ainsi que le surendettement de certains gouvernements qui, selon lui, dominent les travaux du Conseil de sécurité.  Comme la lumière du jour, il est également clair que les mêmes esclavagistes et puissances coloniales qui ont lancé les deux guerres mondiales continuent à contrôler les centres politiques mondiaux, a-t-il dénoncé.

    Si certains pays européens utilisent encore l’Holocauste comme excuse pour céder aux sionistes, ne devrait-il pas exister une obligation pour les esclavagistes et puissances coloniales de payer réparation aux nations affectées? a poursuivi le Président iranien, en dénonçant la présence de bases américaines à travers le monde.  La question centrale est celle de la recherche des causes profondes de ces attitudes, a-t-il estimé, y voyant la patte d’un ensemble de personnes en contradiction avec les instincts humains profonds, qui n’ont plus la foi en Dieu et en ses prophètes, ni respect pour les autres, et s’autoproclament gardiens de tous les gouvernements et nations.  Ces personnes plantent la discorde entre diverses nations en utilisant l’hypocrisie et la tromperie au service d’objectifs diaboliques, a-t-il dit.

    M. Ahmadinejad a rappelé que la liberté, la justice, la dignité et la sécurité durable étaient le droit de toutes les nations et a estimé que la gouvernance du monde exigeait aujourd’hui des réformes fondamentales.  L’idée de la création des Nations Unies demeure extraordinaire et leurs capacités doivent être utilisées au service de causes qui sont nobles, a-t-il dit, mais il faut y garantir la participation collective des nations et une gestion commune et partagée du monde, selon les principes inscrits dans le droit international.  C’est la seule voie vers la prospérité et le bien-être de la société humaine, a-t-il insisté.  Cette gestion commune est le droit légitime de tous les pays, et ce droit doit être défendu par les représentants des États, malgré les efforts d’« une certaine puissance » pour entraver ces efforts, a-t-il ajouté, avant de dénoncer la composition « injuste et inéquitable » du Conseil de sécurité.  Le Président iranien a réitéré la proposition qu’il avait formulée l’année dernière, de désigner la décennie à venir comme celle de la décennie de la « Gestion mondiale partagée et collective ».  La création d’une société suprême et idéale est la promesse garantie d’Allah, a-t-il assuré, en déclarant que le monde connaissait aujourd’hui un réveil en terre islamique, en Asie, en Europe et en Amérique.  Ces mouvements influencent la réalisation de la justice, de la liberté et de la création d’un avenir meilleur, a-t-il précisé. 

    Source :
    http://www.un.org/press/fr/2011/AG11151.doc.htm

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    Déclaration en anglais

    Photo

    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Mahmoud Ahmadinejad (Président), Iran (République islamique d’)
    Photo ONU

    Sessions antérieures

    Accéder aux déclarations faites lors des débats généraux des années passées.

    Speaking in exercise of the right of reply, the representative of Iran, responding to the statement by the Minister of the United Arab Emirates, said the three Iranian islands in the Persian Gulf that the latter had referred to were an eternal part of Iranian territory and under Iran’s sovereignty. He stressed Iran’s determination to continue its friendly relations with the United Arab Emirates and reiterated that all of Iran’s actions on the Iranian island of Abu Musa had been in exercise of Iran’s sovereign rights in accordance with documents signed in 1971. “We’re ready to continue talks with the United Arab Emirates to remove any misunderstanding in that regard,” he said. He added that the only correct name of the sea between Iran and the Arabian peninsula was the Persian Gulf. He dismissed the use of any other names as illegitimate and void.

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