Déclaration
    Azerbaïdjan
    Son Excellence
    Elmar Mammadyarov
    Ministre des affaires étrangères

    Résumé

    M. ELMAR MAMMADYAROV, Ministre des affaires étrangères de l’Azerbaïdjan, a estimé que tous les États n’avaient pas la même approche concernant leurs obligations internationales et leur respect des normes et principes du droit international.  « Depuis près de deux décennies, nous sommes confrontés à une violation flagrante de la Charte des Nations Unies et d’autres documents internationaux par l’Arménie qui a perpétré une agression contre notre souveraineté et notre intégrité territoriale », a-t-il dit.  Suite à cette agression, presque 20% du territoire est sous occupation et un million de réfugiés et de déplacés sont dans l’incapacité de réintégrer leurs maisons, a-t-il accusé, dénonçant le refus de l’Arménie de se conformer à quatre différentes résolutions du Conseil de sécurité depuis 1993. 

    Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que les dirigeants arméniens, au lieu de préparer leur peuple à la paix et à la coopération avec ses voisins, continuent d’inciter publiquement les générations futures à de nouvelles guerres et à la haine, non seulement envers l’Azerbaïdjan mais aussi envers d’autres populations de la région, a-t-il poursuivi.  Il a, en outre, condamné l’implantation de colons arméniens dans des territoires occupés et la destruction ou l’appropriation d’un héritage historique et culturel, une politique destructrice qui a été, selon lui, confirmée ouvertement par le Président arménien devant l’Assemblée générale lors de cette session.

    Le Ministre a jugé « absolument illogique » que les dirigeants de l’Arménie, après avoir mis en œuvre un nettoyage ethnique total, non seulement sur les territoires occupés d’Azerbaïdjan mais aussi sur leur propre territoire nettoyé de sa population azérie, tentent d’invoquer le droit à l’autodétermination des peuples.  On ne peut expulser quelqu’un de chez lui sur une base ethnique et ensuite parler d’autodétermination, a-t-il insisté, demandant un retrait des Forces armées arméniennes des territoires occupés pour favoriser le retour des réfugiés et déplacés, et permettre leur coexistence pacifique dans la région du Nagorny-Karabakh.  L’approche « étape par étape » proposée par les médiateurs et soutenue par la communauté internationale, à part malheureusement les dirigeants de l’Arménie, peut apporter la paix et la stabilité à la région, a-t-il assuré.

    M. Mammadyarov a, en outre, réaffirmé la solidarité de son pays avec le peuple palestinien et estimé qu’il était temps pour la Palestine d’être pleinement représentée au sein des Nations Unies.  L’Azerbaïdjan poursuit aussi son aide aux pays en développement et aux pays les moins avancés, notamment en apportant une aide à la corne de l’Afrique, et reste attaché à la promotion du dialogue interculturel et interreligieux.  Désireux de contribuer davantage au maintien de la paix internationale, de la sécurité, de la stabilité et de la prospérité, l’Azerbaïdjan est candidat à un siège non permanent au Conseil de sécurité pour la période 2012-2013.
     

    Source :
    https://www.un.org/press/fr/2011/AG11155.doc.htm

    Déclaration complète

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    Déclaration en anglais

    Photo

    Portrait de (titres de civilité + nom) Son Excellence Elmar Mammadyarov (Ministre des affaires étrangères), Azerbaïdjan
    Photo ONU

    Sessions antérieures

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    Right of Reply

    Azerbaijan’s representative said that those remarks testified to Armenia’s disregard of its Charter obligations, and revealed how far it was from engaging in a constructive search for peace. It was curious that Armenia — which had unleashed a “war of aggression” against Azerbaijan, carried out “ethnic cleansing” during the conflict and advocated racist ideologies — lectured Azerbaijan on peace, human rights and conflict resolution. Armenia must be aware that what it considered the self-determination of Armenians living in Azerbaijan had been qualified in the Security Council and the General Assembly as an illegal use of force against the sovereignty and territorial integrity of Azerbaijan.

    The illegality of the separatist entity established on Azerbaijani territory had been stated at the international level in an unambiguous manner, he said, adding that Armenia had purged occupied areas of Azerbaijan of non-Armenians and had created a mono-ethnic culture. Armenia’s attacks over the last month against Azerbaijanis and increase in hostile statements by its leadership as to the root causes of war only confirmed the validity of concern about the destabilizing effects of Armenian policy. He was confident that that agenda was fated never to be realized. Armenia would be obliged to cease its provocative policy, denounce its territorial claims and establish civilized relations with all countries in the region. There was no alternative to peace, stability and mutually beneficial coope